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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Directives anticipées, personne de confiance : plus facile à dire qu'à faire

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 27/01/2014

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Annie de VivieA peine 1,5% des résidents de maisons de retraite a écrit ses directives anticipées, a désigné sa personne de confiance. Sans ces repères, pas facile pour l'entourage, pour les professionnels, de savoir quoi faire, vers qui se tourner quand la fin de vie arrive.

La loi Léonetti est encore bien jeune et notre société peine à lever le tabou de la mort, de la fin de vie. L'Observatoire national sur la fin de vie (ONFV), pointe notre retard collectif et la nécessité de nous secouer pour éviter "un véritable naufrage social".

Chaque fait divers qui défraye la chronique incite à rédiger ses directives anticipées. Mais lorsqu'il s'agit de les coucher par écrit, pour soi ou pour un proche, c'est autre chose ! Surtout quand on manque d'exemples, simples, non teintés de sous-entendus (pro euthanasie).

Il m'a fallu plusieurs mois pour recueillir les éléments et oser aider ma propre mère à coucher par écrit ses directives anticipées. Ensemble on a trouvé qu'il n'était pas mal de me désigner comme "personne de confiance" et de désigner un autre membre de la famille pour le mandat de protection future.

Sans le formulaire de la SFAP, sans les exemples recueillis par Agevillage auprès de médecins (Dr Cavey, Pradines), les mots auraient eu bien du mal à s'enchaîner sur une page blanche.

Reste à informer le médecin traitant, les autres membres de la famille, à indiquer où sont les documents... Au cas où.
Ma mère et moi nous sommes rendues compte qu'il était presque plus facile de parler "contrat obsèques" que de directives anticipées. Le tabou de la "dépendance" semble plus fort que la mort elle-même.

A mon tour d'aller rédiger mes directives et de désigner Ma Personne de confiance.
Ma bonne résolution pour 2014 !

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