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Pour vivre, il faut 1 490 euros par mois, selon les français - Baromètre Drees

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 10/02/2014

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Quel budget minimum faut-il tous les mois pour vivre ? interroge le baromètre Drees réalisé par l'institut de sondage BVA, et publié mercredi dernier.

A cette question, les Français ont répondu en moyenne 1 490 € pour une personne, alors qu'en 2011, le niveau de vie médian après impôts s’élèvait à 1630 € par mois.

Ce montant minimum pour vivre augmente davantage que les prix depuis 2008. En effet, il a augmenté de 75 €.
Le montant minimum pour vivre que citent les Français augmente avec les ressources et le statut social, mais de manière limitée. Les cadres supérieurs et professions libérales citent un montant de 1 560 €, supérieur de 70 € à la moyenne citée par l’ensemble des Français.
Les ménages les moins riches (situés dans le premier quintile, soit les 20 % les moins riches) citent un revenu égal à 1 410 €, inférieur de 80 € à la moyenne.
Les personnes ne connaissant, ni dans leur famille ni en dehors de leur famille de personnes en situation de précarité (personne en emploi précaire, élevant seule ses enfants avec un faible revenu, au chômage ou SDF), citent un montant de 1 530 €, supérieur de 40 € au revenu cité par l’ensemble des Français.

Un montant minimum également lié au lieu d’habitation
Les habitants de l’agglomération parisienne citent un montant minimum de 1 620 €, soit un niveau supérieur de 130 € à la moyenne générale tandis que les personnes vivant dans une commune de moins de 20 000 habitants évoquent à l’inverse un montant minimum un peu plus faible que la moyenne, de l’ordre de 1 430€.

Publié chaque année, ce baromètre montre que "les Français perçoivent de plus en plus la montée des inégalités sociales" : ainsi, neuf sur dix estiment que les inégalités ont augmenté ces cinq dernières années (sept sur dix partageaient ce constat en 2000).

Si 42% des personnes consultées considèrent les inégalités de revenus comme les plus répandues, ce sont les inégalités d'accès aux soins qui arrivent en tête des plus inacceptables (22%), devant les revenus (19%) et le logement (16%).

Par ailleurs, les Français sont plus critiques sur l'accès aux soins que sur leur qualité : huit personnes sur dix sont satisfaites de la qualité des soins dispensés par les médecins et les dentistes, sept sur dix de celle des hôpitaux, six sur dix de celle des cliniques.

Mais six Français sur dix estiment que cette qualité dépend des revenus, ainsi que du lieu d'habitation. La satisfaction quant à l'accès aux soins des
médecins et des dentistes a chuté de dix points entre 2007 et 2013 (82% à 68% pour les médecins, 81% à 70% pour les dentistes).

Concernant le niveau de vie des retraités, 58% des Français estiment qu'il est moins bon que celui du reste de la population. Par ailleurs, plus de six
sur dix (62%) ne considèrent pas envisageable de vivre dans une maison de retraite (hausse de six points depuis 2004).

Face à ces constats, une large majorité (64%) juge normal que la France consacre un tiers du revenu national au financement de la protection sociale
mais 60% pensent que les entreprises ne doivent cotiser "ni plus ni moins qu'actuellement", une évolution "notable" selon la Drees.

Cette enquête a été réalisée auprès d'un échantillon de 4.000 personnes représentatif de la population de France métropolitaine âgée de 18 ans et
plus, interrogées en face-à-face par l'institut BVA du 14 octobre au 26 novembre 2013.
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