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Quand l'hypertension fait perdre la tête, une campagne pour la Journée nationale de lutte contre l'hypertension artérielle

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 15/12/2014

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Affiche campagne hypertensionLe 18 décembre prochain se déroulera la Journée Nationale de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (HTA). A cette occasion, le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA) et ses partenaires lancent leur nouvelle campagne « Quand l’hypertension fait perdre la tête », relayée sur le site www.comitehta.org.

Sa mission : alerter les patients sur l’altération des artères du cerveau provoquée par l’hypertension artérielle, le diabète, l’hypercholestérolémie, le surpoids ou encore le tabagisme et sur l’importance de les protéger. Les deux conséquences vasculaires principales étant l’augmentation des risques de survenue d’accident vasculaire cérébral (AVC) et la perte de mémoire (maladie d’Alzheimer).

Chaque année, 130 000 accidents vasculaires cérébraux sont favorisés par l’HTA dans notre pays constituant une des premières causes de handicap.

D'ailleurs, d’après la dernière étude FLAHS 2014 sur l’hypertension en France réalisée par Kantar Health à la demande du Comité Français de la Lutte contre l'HyperTension Artérielle (CFLHTA), 30 % de la population française âgée de 35 ans et plus est traitée par un médicament antihypertenseur, soit 11,4 millions de personnes ; ce chiffre n’a pas évolué depuis la dernière étude FLAHS en 2012. A noter que seulement 49% des hypertendus traités sont contrôlés, loin derrière l’objectif 2015 de traiter et de contrôler 70% de patients hypertendus fixé par le CFLHTA, la Société Française d’Hypertension Artérielle (SFHTA), la Société Française de Gériatrie et de Gérontologie (SFGG) et la Direction Générale de la Santé (DGS).

La prise en charge et le traitement de l’hypertension artérielle peuvent réduire significativement le risque de survenue des troubles de la mémoire et de la maladie d’Alzheimer. « La baisse de la pression artérielle par un traitement hypertenseur peut réduire de 50% le risque de troubles de la mémoire, d’où l’intérêt de traiter l’hypertension en veillant à ce que la tension artérielle reste dans des valeurs normales », affirme le Professeur Olivier Hanon, chef de service de gérontologie à l’hôpital Broca,à Paris, Président de la Société Française de Gériatrie et de Gérontologie (SFGG). « De nos jours, soigner son hypertension artérielle représente le premier traitement préventif des troubles de la mémoire et de la maladie d’Alzheimer », insiste le Pr Olivier Hanon.

« Quand l’hypertension fait perdre la tête », la nouvelle campagne destinée aux hypertendus
Les accidents vasculaires cérébraux, les troubles de la mémoire, la démence ou encore la maladie d’Alzheimer sont des pathologies perçues par le grand public comme une perspective angoissante. Pour les patients atteints d’hypertension artérielle, le lien entre leur pathologie, les démences et la maladie d’Alzheimer est peu connu.
« Nous avons donc choisi de les sensibiliser à ce lien dans ce livret et de leur montrer le bénéfice du traitement de l’hypertension artérielle sur la prévention des démences », explique le Pr Jean-Jacques Mourad.

Ce livret informe également les patients des répercussions d’autres facteurs à risque vasculaire tels que le diabète, le surpoids, le tabagisme ou encore l’inactivité physique sur le bon fonctionnement de leurs artères et de leur implication dans les troubles de la mémoire ou encore la maladie d’Alzheimer. « En dépistant et en traitant l’hypertension artérielle ainsi que les autres facteurs de risque vasculaire associés, il est possible de réduire significativement les risques de démences et de maladie d’Alzheimer et de ne plus vivre dans cette inquiétude », ponctue le Dr Bernard Vaïsse.

Retrouvez le livret « Quand l’hypertension fait perdre la tête » téléchargeable gratuitement sur www.comitehta.org
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