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Pierre-Marie Chapon : plaidoyer pour un parcours résidentiel

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 01/02/2016

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Pour une gamme d’habitats adaptés

Pierre-Marie ChaponLa direction de l'action sociale de la caisse d'Assurance Vieillesse (CNAV) a lancé une étude sur le cadre bâti des logements-foyers, habitats sociaux intermédiaires entre le domicile et la maison de retraite médicalisée.
Pierre-Marie Chapon, conseiller de la directrice générale de la SCET (groupe Caisse des Dépôts) sur les questions de transition démographique, a été chargé de cette étude.
Il milite pour une réflexion individuelle et collective sur le parcours résidentiel.

Les personnes qui avancent en âge n'ont forcément intérêt à rester dans leur domicile si celui-ci devient hostile, inaccessible, trop éloigné des centres de santé, des commerces, des services...
Selon la situation de handicap la personne, l'entrée dans un établissement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) n'est pas non plus adaptée.
L' étude qu'il mène sur les logements-foyers montre que notre pays doit se doter d'une gamme d'habitats intermédiaires, alternatifs, intergénérationnels, accessibles (y compris financièrement).

Pour limiter les risques de chutes et leurs 100 000 hospitalisations, 9000 décès associés, Pierre-Marie Chapon rappelle qu'il existe déjà plusieurs types d'habitats :
- des logements privés adaptés (avec des salles de bains sécurisées pour éviter les chutes, des chemins lumineux... la nouvelle loi d'adaptation de la société au vieillissement attends l'adaptation de 80 000 logements).
- des résidences services seniors : des logements en location avec des services renforcés, une présence
- Les logements-foyers à caractère sociaux dotés d'un accueil, d'un service restauration à la carte, d'activités de prévention pour bien vivre.

On voit aussi fleurir des coopératives d’habitants, des résidences intergénérationnelles. L'Annuaire d'Agevillage les référence mais il faut se renseigner auprès de l'action sociale de sa caisse de retraite, du CLIC, du CCAS de sa commune (centre communal d'action sociale).


Interview de Pierre Marie Chapon

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