Faut-il taxer davantage les seniors ?
Les vieux, favorisés par l'Etat au détriment de la jeunesse ? Telles sont les conclusions de la note publiée fin mars par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, plus connu sous le nom de France Stratégie, une institution rattachée au Premier ministre. Pour y remédier, plusieurs options, selon le rapport : réduire les aides accordées aux plus âgés, ou augmenter leur contribution fiscale…
« Niveau de vie, chômage, précarité, accès au logement, indépendance financière : la situation des jeunes adultes est aujourd’hui difficile », déclare France Stratégie en préambule de sa note, intitulée Jeunesse, vieillissement, quelles politiques ? S’il est vrai que les moins de 25 ans connaissent un sort peu enviable, les raisons en sont multiples.
Crise économique, politiques publiques en matière d’éducation, d’emploi, de logement ou de protection sociale sont pointées du doigt dans la note, qui prône en réaction « un rééquilibrage des transferts publics des âgés vers les jeunes et les actifs ».
Et ce par la mobilisation de deux leviers. Soit en réduisant les dépenses en faveur des personnes âgées, en agissant sur le niveau des retraites ou en retardant encore l’âge de départ.
Soit en instaurant « une plus grande mise à contribution des plus âgés » pour financer ces dépenses : taxation sur l’ensemble des revenus, le patrimoine détenu, les donations, les successions…, ou encore par le « vieillissement actif, qui vise à prolonger la contribution des seniors à la société ».
Ou comment déshabiller Pierre pour habiller Paul…
« Niveau de vie, chômage, précarité, accès au logement, indépendance financière : la situation des jeunes adultes est aujourd’hui difficile », déclare France Stratégie en préambule de sa note, intitulée Jeunesse, vieillissement, quelles politiques ? S’il est vrai que les moins de 25 ans connaissent un sort peu enviable, les raisons en sont multiples.
Crise économique, politiques publiques en matière d’éducation, d’emploi, de logement ou de protection sociale sont pointées du doigt dans la note, qui prône en réaction « un rééquilibrage des transferts publics des âgés vers les jeunes et les actifs ».
Et ce par la mobilisation de deux leviers. Soit en réduisant les dépenses en faveur des personnes âgées, en agissant sur le niveau des retraites ou en retardant encore l’âge de départ.
Soit en instaurant « une plus grande mise à contribution des plus âgés » pour financer ces dépenses : taxation sur l’ensemble des revenus, le patrimoine détenu, les donations, les successions…, ou encore par le « vieillissement actif, qui vise à prolonger la contribution des seniors à la société ».
Ou comment déshabiller Pierre pour habiller Paul…