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Vivre chez soi

La télémédecine en maison de retraite : reportage dans les Hauts-de-France

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 08/09/2016

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Renforcer l’accès aux soins

Douleur, fin de vie, dermatologie, psychiatrie… Pas facile d’accéder à des médecins spécialistes à l’hôpital quand on est très handicapé, malade, en maison de retraite médicalisée (Ehpad). Pour améliorer l'accès aux soins des plus fragiles, l’Agence régionale de santé du Nord-Pas de Calais expérimente actuellement la télémédecine et une infirmière itinérante de nuit.

La télémédecine : le médecin spécialiste dans l’ordinateur !

Quand l’équipe de soin de l’Ehpad repère une difficulté particulière, elle demande au résident, à ses proches et bien sûr à son médecin traitant de participer à une téléconsultation avec un spécialiste de l’hôpital.

Le rendez-vous a lieu dans la salle de soin dédié à la télémédecine. Le résident ne sort pas de la maison et est accompagné pour la consultation de l’équipe médicale de l’établissement, de ses proches, de son médecin le cas échéant.

La caméra et le micro surpuissants de l’installation télémédecine assurent un confort et une qualité appréciée pour la consultation. Le spécialiste délivre ensuite un compte rendu avec ses recommandations concernant l’éventuelle révision d’un traitement, de pansement… C’est le médecin traitant qui les validera avec son patient. Le dossier médical est sécurisé par le système d’information du service de télémédecine.

« On apprécie la rapidité et la disponibilité des spécialistes », soulignent Madame Ghardane et Monsieur Pradarelli de l’Ehpad Le Champ d’or à Marquette-en-Ostrevant. « Pour des situations compliquées de fin de vie par exemple, ils peuvent nous donner un rendez-vous en une demi-journée ».

« Il n’est pas forcément possible d’accompagner les résidents à des rendez-vous de spécialistes. Les équipes de la maison, les familles ne sont pas toujours disponibles. Avec la télémédecine, nos résidents n’ont jamais été aussi bien pris en soin », attestent Aurélie Vanstenne et Anne-Sophie Marchant, directrice et cadre de santé de l’Ehpad Les Feuillantines à Quiévrechain.

A l’Ehpad Les Bouleaux (groupe ACPPA) Les Sinoplies à Lourches, la télémédecine est complétée par l’expérimentation d’une infirmière itinérante de nuit, basée à l’Ehpad et qui rayonne sur 5 établissements.

« Avec ce dispositif 24h/24, 7 jours sur 7 et l’implication de nos équipes de soins pilotées par le Dr Da Poian, nous pouvons accompagner les situations très complexes », rassure Madame Carlier, la directrice. La télémédecine aide aussi les proches, qui peuvent être suivis à distance de la maison de retraite (soutien psychologique…).

M. Pradarelli, directeur des soins, et Hadjila Ghardane, responsable adjointe chargée du projet de soin.

A l’Ehpad Le Champ d’or à Marquette-en-Ostrevant avec M. Pradarelli, directeur des soins,
et Hadjila Ghardane, responsable adjointe chargée du projet de soin.

Anita Carlier, directrice, et le docteur Jean-Paul Da Poian, médecin coordonnateur.

A l’Ehpad Les Bouleaux (groupe ACPPA, Les Sinoplies) à Lourches
avec Anita Carlier, directrice, et le docteur Jean-Paul Da Poian, médecin coordonnateur.

Aurélie Vanstenne et Anne-Sophie Marchant, directrice et cadre de santé.
A l’EHPAD les Feuillantines à Quiévrechain
avec mesdames Aurélie Vanstenne et Anne-Sophie Marchant, directrice et cadre de santé.

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