Tout savoir pour bien entendre
Trois Français sur quatre estiment qu’il est tout aussi essentiel de bien voir que de bien entendre. Et pour 8 % de nos concitoyens, c’est même encore plus important*. Pourtant, seuls un tiers des Français éligibles porte une aide auditive.
"Lorsqu’on fait répéter, lorsqu’on ne comprend plus les "petites voix", lorsqu’on parle soi-même un peu trop fort, lorsqu’on augmente le volume de la télévision au point d’en gêner son entourage, en bref lorsqu’on ressent le besoin et l’envie d’entendre plus fort, seul l’appareillage est susceptible d’améliorer le confort d’écoute et la communication », explique le professeur Christian Gelis, biophysicien, président de la Journée nationale de l'audition.
Essentiel, donc, de franchir le pas, d’autant qu’une mauvaise audition entraîne des difficultés de communication, accroît le risque d’isolement et même le déclin cognitif.
L’audioprothésiste vous conseillera ensuite et vous aidera à faire le bon choix. N’hésitez pas à le solliciter aussi souvent que nécessaire, et plus encore en cas d’échec ou de difficultés.
Pour lever ces freins, vous pouvez :
Bref montrer que l'on est beaucoup plus "hors jeu" en ne répondant pas aux questions qu'en portant un appareil adapté !
*Enquête Ifop pour l’association Journée nationale de l’audition, septembre 2016.
"Lorsqu’on fait répéter, lorsqu’on ne comprend plus les "petites voix", lorsqu’on parle soi-même un peu trop fort, lorsqu’on augmente le volume de la télévision au point d’en gêner son entourage, en bref lorsqu’on ressent le besoin et l’envie d’entendre plus fort, seul l’appareillage est susceptible d’améliorer le confort d’écoute et la communication », explique le professeur Christian Gelis, biophysicien, président de la Journée nationale de l'audition.
Essentiel, donc, de franchir le pas, d’autant qu’une mauvaise audition entraîne des difficultés de communication, accroît le risque d’isolement et même le déclin cognitif.
Quand faut-il consulter ?
Assez tôt, pour éviter que l’isolement ne s’installe et favoriser l’adaptation du porteur à l’appareil. Celle-ci peut durer quelques semaines.Vers qui se tourner ?
Un médecin, de préférence spécialiste ORL.L’audioprothésiste vous conseillera ensuite et vous aidera à faire le bon choix. N’hésitez pas à le solliciter aussi souvent que nécessaire, et plus encore en cas d’échec ou de difficultés.
Mon proche ne veut pas entendre parler d’appareillage…
Plus que le coût des appareils, c'est surtout la stigmatisation qui freine les personnes malentendantes.Pour lever ces freins, vous pouvez :
- Montrer les personnalités qui affichent leur appareil.
- Sourire à l'idée que demain quasiment tout le monde en portera un pour pallier ce mini-handicap (au début mais qui peut devenir vraiment délétère pour notre santé et nos relations avec nos proches).
- Accompagner votre proche chez l'ORL puis chez l'audioprothésiste.
- L'aider à trouver les financements.
- Tester soi-même des équipements selon votre coiffure...
Bref montrer que l'on est beaucoup plus "hors jeu" en ne répondant pas aux questions qu'en portant un appareil adapté !
*Enquête Ifop pour l’association Journée nationale de l’audition, septembre 2016.