Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Etude scientifique sur les bienfaits de la lumière menée par Le Groupe ORPEA

Auteur Rédaction

Temps de lecture 5 min

Date de publication 28/10/2016

0 commentaires
Le Groupe ORPEA continue d’innover dans la prise en charge non-médicamenteuse des maladies de type Alzheimer en menant la première étude scientifique sur les bienfaits de la lumière, en partenariat avec le CHU de Nice, le Centre d’Innovation et d’Usage en Santé, et la société TRILUX, concepteur du système d’éclairage utilisé.
Cette recherche a été réalisée auprès de personnes atteintes de maladies neuro-dégénératives de type Alzheimer, au sein d’un EHPAD du Groupe ORPEA.
Les résultats de l’étude prouvent de manière concrète et objective, l’impact positif de la luminothérapie sur les troubles du sommeil et du comportement ainsi que sur l’anxiété des personnes atteintes de ce type de maladie.


Contexte et origine de l’étude :

ORPEA a toujours privilégié le développement des approches non médicamenteuses pour prendre en charge les personnes atteintes de maladies neuro-dégénératives, afin de favoriser la qualité de vie du résident, le développement de ses potentialités et le maintien de son autonomie.

publicommuniqué ORPEA étude scientifique sur les bienfaits de la lumière
Depuis de nombreuses années, la Direction Médicale d’ORPEA fait évoluer les concepts architecturaux, ainsi que l’agencement et l’aménagement des unités de vie dédiées à ces malades, qui constituent des éléments actifs de la prise en soin.
Dans ce cadre, l’ensoleillement naturel des espaces de vie a toujours tenu une place prépondérante dans la conception des unités, pour orienter de manière passive la déambulation, faciliter les repères, mais également pour offrir une atmosphère apaisante propice au bien-être et à la réduction naturelle des troubles présentés par ces malades.

Dans la continuité de ces actions, la Direction médicale ORPEA a lancé cette étude « Soleil et Sommeil », convaincue que la lumière constitue un vecteur de bien-être pour les malades Alzheimer, dans la mesure où elle pourrait agir sur la diminution des troubles du sommeil et du comportement. L’objectif de l’étude étant de pouvoir mesurer et prouver l’impact de la lumière sur la qualité de vie des malades.

En effet, du fait de leur pathologie, les résidents atteints de maladies neuro-dégénératives de type Alzheimer présentent une modification du rythme du sommeil avec des réveils nocturnes fréquents, qui provoquent une diminution de la phase de sommeil nécessaire à la récupération des fonctions cérébrales, avec pour conséquence : des troubles de la concentration avec une diminution de la vigilance aggravant les symptômes déjà existants, ainsi que des endormissements en journée, à l’origine de chutes et d’anxiété perturbant leur qualité de vie.
Parallèlement, les troubles du comportement sont très fréquents et très difficiles à appréhender, tant pour les proches, les professionnels que pour le malade lui-même. Ainsi il souffre d’une anxiété importante du fait de l’incompréhension perçue du monde qui les entoure et des symptômes de sa maladie.

A l’occasion de la création d’une nouvelle unité de vie au sein de l’EHPAD ORPEA « Les Pastoureaux » à Valenton, spécialisé dans l’accueil et la prise en charge de personnes atteintes de maladies neuro-dégénératives, un système d’éclairage dynamique innovant, conçu par la direction médicale et élaboré par la société TRILUX, a été installé - à titre expérimental - dans tous les espaces de vie et circulations, dans l’optique d’objectiver et mesurer les bénéfices de la lumière sur la qualité de vie des résidents.

La 1ère étude scientifique permettant de mesurer les bénéfices de l’exposition à la lumière sur la qualité de vie des personnes atteintes de maladies neuro-dégénératives :

Ce système d’éclairage dynamique propose un niveau d’éclairement qui varie selon le rythme circadien en jouant sur la couleur / chaleur de la lumière, pour atténuer les troubles du comportement et rétablir un sommeil de qualité.
Le système d’éclairage offre un chemin dynamique d’orientation vers l’espace de vie de l’unité, avec une variation en fonction du rythme de vie du résident (période d’activité – temps de repos – sommeil).

La luminothérapie utilisée dans cette étude est intégrée dans la conception architecturale de la structure, et donc induite 24h sur 24 avec une mesure de l’activité du résident de 5h à 22h. Ce procédé de luminothérapie est ainsi innovant et non comparable avec les études réalisées précédemment dans le monde, qui utilisaient des dispositifs fixes, dans un espace donné, avec une exposition d’une à deux heures à différents moments de la journée, et avec une intensité moyenne fixe.

Pour mesurer l’activité diurne et nocturne des résidents, les temps de repos ainsi que les périodes de sommeil, ces derniers ont été équipés, après consentement de leurs proches, de bracelets (montres d’actimétrie).
De plus, les soignants ont également évalué les troubles du comportement et l’anxiété des résidents sur la base des échelles NPI (Inventaire Neuropsychiatrique) qui permet de recueillir des informations sur la présence de troubles du comportement et COVI (échelle d’évaluation clinique de l’anxiété).

La phase expérimentale s’est déroulée sur 3 périodes consécutives de 14 jours, où le système d’éclairage dynamique a été successivement mis en fonctionnement, puis arrêté et remis en fonctionnement, de manière à mesurer les écarts entre les périodes d’exposition au système dynamique de luminothérapie et les périodes sans exposition.

Des résultats probants sur la qualité de vie :

Cette étude montre une amélioration significative de la qualité du sommeil pour les résidents (gain de 55 minutes de sommeil par 24h), avec une diminution du nombre de réveils nocturnes, ainsi qu’une amélioration des troubles du comportement (-4,6 points sur le score NPI sur 12) accompagnée d’une baisse significative du niveau d’anxiété (-0,7 point sur l’échelle de COVI, sur 4).

Depuis près de 9 mois, les résidents de cette unité de vie bénéficient de ce cycle d’éclairage dynamique et nous pouvons d’ores et déjà constater que l’amélioration des symptômes continue de progresser, permettant ainsi de réduire les traitements à visée sédative, et offrir une meilleure qualité de vie aux malades.
En effet, grâce à l’amélioration de la qualité du sommeil et la diminution des troubles du comportement, les soignants peuvent renforcer les ateliers de stimulation cognitive et les activités de rééducation auprès des résidents, qui présentent une capacité de concentration plus importante.
Cela permet de préserver plus longtemps les fonctions cognitives, améliorer l’estime de soi et lutter plus durablement contre les symptômes de la maladie… Un cercle vertueux !

La luminothérapie est également bénéfique pour les soignants qui travaillent au sein de cette unité, dans la mesure où il facilite le soin et la communication (verbale et non verbale) avec les résidents, qui sont moins anxieux et moins agités, offrant aussi aux professionnels une meilleure qualité de vie au travail.


informations pratiques orpea
Partager cet article

Sur le même sujet