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Aidants : Ecoute, Résilience, tout un art

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 12/12/2016

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Ecouter les plus âgés, écouter leurs proches aidants

Les plus âgés aujourd'hui sont les pionniers de la révolution de la longévité. Leurs parents et grands-parents avaient en moyenne une espérance de vie qui dépassait rarement les six dizaines. Aujourd'hui les générations se succèdent et quatre à cinq vivent côte à côte.
Pas facile de s'écouter entre génération.
Pas facile de surmonter des difficultés, des traumatismes inhérents à chaque vie humaine.

Couverture Ecouter les sujets âgés, Georges ArbuzDans l'ouvrage qui vient de sortir aux édition Eres "Ecouter les sujets âgés", les auteurs, chercheurs, anthropologues, reviennent sur les représentatiosn de la vieillesse. Ils montrent ce que les personnes aujourd'hui âgées ont vécu d'évènements, d'innovations, en pas loin d'un siècle. Les nouvelles manières de penser et de vivre l'école, le couple, le logement, l'habitat, le travail... sont autant de sujets de conversations, de discussions mais aussi d'incompréhension, de blocages, de clichés.

Ecouter s'apprend
Cela demande d'abord une bonne écoute ... de soi ! Pour écouter l'autre avec sérénité, il s'agit d'être au clair avec ce que l'on vit, ce que l'on ressent.
Cela demande de se poser avec la personne écoutée et d'apporter une écoute sans jugements hâtifs, sans réponses immédiates, et sans dédramatisation non plus ("Ce que tu vis n'est pas si grave, tu exagères..."). Faire preuve d'empathie n'est pas chose évidente, surtout quand le proche a un comportement épuisant. Il va s'agir de se faire aider de professionnels formés car des formations à l'écoute existent, soulignent les auteurs.

Couverture Psychologie de la résilienceAidants : tous tuteurs de résilience ?
Se relever d'un traumatisme, d'une maladie, devenir résilient, selon le concept cher à Boris Cyrulnik, demande de réelles ressources internes mais aussi externes avec l'appui affectif des proches et un environnement favorable, à l'écoute.
"Mais attention à l'injonction donnée aux aidants de devenir "obligatoirement" des tuteurs de résilience pour leur proche", souligne Marie Anaut auteur de Psychologie de la résilience. La résilience relève d'une rencontre signifiante pour les deux personnes, chacun apportant un étayage, dans un tissus social favorable... ou non.
Là encore, il va s'agir de chercher des aides de professionnels si cette rencontre a du mal à se faire, si elle s'épuise.
Le premier qui pourra orienter reste le médecin traitant.

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