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Pollution de l'air intérieur : les bons gestes pour la réduire

Auteur Rédaction

Temps de lecture 3 min

Date de publication 19/12/2016

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Si l’épisode de pollution qui a touché plusieurs régions françaises a beaucoup fait parler de lui, y compris dans Agevillage, il existe une autre forme de pollution atmosphérique, bien plus silencieuse : la pollution de l'air intérieur, souvent plus importante qu'à l'extérieur. Nos conseils pour la réduire et retrouver un lieu de vie le plus sain possible.

propreté chez soiDepuis 2001, l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur s’intéresse à la pollution de nos logements, lieux de travail et autres bâtiments. Mais si les pouvoirs publics se préoccupent de la question, les Français sont encore mal informés sur le sujet.

Selon un sondage de 2013, 60 % des Français pensent que l’air extérieur est plus nocif que l’air intérieur. Faux, répond l’OMS : plus de la moitié des décès liés à la pollution de l’air sont causés par une mauvaise qualité de l’air intérieur.

Quatre types de polluants

Dans nos maisons, au bureau, et dans tous les lieux clos, nous sommes en effet confrontés à quatre grands types de polluant chimiques et biologiques :
  • les composés organiques volatils ou semi-volatils, que l’on trouve dans les textiles, les revêtements de sol, les meubles en agglomérés, les peintures, les parfums de synthèse…
  • les gaz de combustion (monoxyde de carbone des chaudières, fumée de cigarette…) ;
  • les particules fines, provenant du chauffage au bois ou au pétrole, matériaux de construction ou de rénovation (amiante, peinture au plomb, isolants en laine minérale…) ;
  • les contaminants biologiques (champignons, moisissures, acariens, virus…).
Comme la pollution extérieure, ils sont nocifs pour notre système respiratoire, mais peuvent aussi irriter les yeux ou causer des allergies. Certains sont classifiés cancérogènes, d’autres ont des effets neurotoxiques.

Les bons gestes

D’abord, aérez régulièrement et faites circuler l’air, en entretenant le système de ventilation et en évitant de boucher les ouvertures d’aération.

Ensuite, traquez l’humidité, source de moisissures : aérez après avoir fait sécher du linge, pour chasser la buée de la cuisine, et agissez vite en cas de fuite.

Pour le ménage, utilisez le moins de produits d’entretien possible et ne les mélangez pas pour ne pas causer de réaction chimique. Un nettoyage humide est plus efficace qu’un balayage pour se débarrasser de la poussière, mais il faudra ensuite aérer.

Contre les acariens, lavez régulièrement la literie et passez l’aspirateur fréquemment, y compris sur le canapé ou les fauteuils.

Si vous possédez un animal, lavez le régulièrement et brossez le si possible à l’extérieur. Evitez de le laisser aller dans les chambres.

Et enfin, fumer à l’intérieur est fortement déconseillé.

A noter : l’efficacité des plantes dites dépolluantes n’est pas prouvée scientifiquement.

Besoin de conseils ?

Face aux risques pour la santé engendrés par la pollution intérieure, un nouveau métier s’est développé, celui de conseiller médical en environnement intérieur (CMEI).

Sur prescription du médecin, il se rend au domicile des personnes souffrant de pathologies respiratoires ou allergiques, pour mesurer la qualité de l’air, rechercher les sources de pollution, informer les patients et les orienter vers des organismes qui pourront les aider à améliorer leur habitat.

Si vous pensez être concerné, parlez-en à votre médecin.


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