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Le coût des Ehpad : un enjeu politique pour les prochaines élections

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 08/01/2017

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A la primaire de la gauche…

Après la sortie du comparateur des tarifs des établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), le coût des maisons de retraite médicalisées (plus de 2200 € de loyer mensuel) revient sur le devant de la scène à l'occasion des primaires.

Le coût des EHPAD : un enjeu politique pour les prochaines élections
La ministre chargée des Personnes âgées Pascale Boistard nous avait expliqué en février 2016 que « le système est à bout de souffle. Le montant du reste à charge en établissement va mettre une grande partie de la population en difficulté. Au bout d’un moment, même le maintien à domicile ne pourra plus répondre à ces questions, surtout si les départements ne jouent pas le jeu, si les gir 1 et 2 augmentent dans certains départements…

La loi d'adaptation de la société au vieillissement est bienvenue pour redéfinir les schémas gérontologiques des départements, car il existait jusqu’ici une grande disparité. Cette loi oblige tous les acteurs à travailler et à s’organiser ensemble. Elle permet de prendre conscience des réalités et des perspectives. (...) La question des Ehpad compte parmi les sujets qui doivent être débattus aux présidentielles.

Elle doit être débattue car elle nous appelle peut-être à revoir l’ensemble du système. On sait les tensions dans la société quant au reste à charge et à la répartition des coûts sur la famille quand c’est possible. Si on veut être responsable, on doit s’emparer du sujet. »

Alors que près d'une maison de retraite sur deux est de statut public (25 % associatif et 15 % privé commercial), Vincent Peillon a dit vouloir créer un "service public des maisons de retraite". Ce qui a été tenté en Essonne sous le nom de Sega (maisons à 60 €/jour) par Jérôme Guedj. Ce dernier est dans l'équipe d'Arnaud Montebourg. Il est l'auteur du livre Plaidoyer pour les vieux.

A la page 54 de son projet, Vincent Peillon écrit que face aux enjeux du vieillissement, ce service public de maison de retraite "visera à offrir aux personnes qui en ont besoin un séjour gratuit ou à contribution extrêmement faible, sous conditions de revenus et de patrimoine. 10 000 places par an seront ainsi créées, soit 50 000 sur le quinquennat et 250 000 à horizon 2040. Une partie de ce nouveau service public sera financée par l’Apa des personnes concernées ; le reste sera financé par l’État à hauteur de 300 millions d’euros par an, soit 1,5 milliard d’euros sur cinq ans."

Sans précisions sur le financement de ces 300 millions d'euros annuels.

Agevillage va bien évidemment suivre les débats et les propositions des candidats à la prochaine élection présidentielle.

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