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Habitat innovant : vers un label national ?

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 20/03/2017

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Béguinage, habitat partagé, regroupé… Les nouvelles formules de logement alternatif fleurissent un peu partout en France : on en compte aujourd’hui 400, dédiées aux personnes âgées, aux personnes handicapées et même aux aidants. Des initiatives locales, aux modèles variés, qui pourraient être prochainement identifiées par un label spécifique.

label habitat partagéLa plupart de ces habitats innovants se trouvent dans le Nord ou l’Ouest de la France, indique une enquête du ministère de la Santé.

Si la grande majorité d’entre eux (240) s’adresse aux personnes âgées, en perte d’autonomie ou non, et aux personnes handicapées, 77 accueillent spécifiquement des personnes souffrant de maladie d’Alzheimer ou apparentées, comme la Maison du Thil, à Beauvais (60).

D’autres encore ont été pensés pour les aidants. Il peut s’agir de lieux de répit, ou de logements installés à proximité immédiate d’un établissement d’accueil, afin de permettre à l’aidant de vivre de manière indépendante tout en conservant un lien étroit avec son proche. L’enquête en recense 36.

La plupart de ces nouveaux lieux d’habitation ont émergé d’initiatives individuelles, portées par des associations, des conseils départementaux, des bailleurs sociaux… Aussi, les formules sont très variées, d’autant que ces concepts relativement récents n’ont pas de cadre juridique.

Aussi, plusieurs Conseil départementaux planchent sur la création d’un label. C’est le cas notamment du Bas-Rhin, de la Corrèze, des Deux-Sèvres ou de la Loire.

Le futur label « Habitat Loire Autonomie »serait ainsi attribué aux logements répondant aux critères suivants :
  • sécurité
  • solidarité
  • stimulation
  • vie sociale
  • solvabilité.

Le ministère de la Santé indique qu’il pourrait s’appuyer sur les labels de ces territoires pour la création d’un label national.

Dans la mesure où ces habitats alternatifs permettent aux personnes âgées, fragiles de rester chez elles tout en n’étant pas isolées et en bénéficiant d’un accompagnement et de services adaptés, ils ont de grandes chances de se multiplier dans les années à venir.
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