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Comprendre les fragilités

Blue Monday de l'aide à l'autonomie

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 15/01/2018

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Constats difficiles à dépasser

Nous serions le "blue monday ", le lundi le plus déprimant de l'année. Situé au lendemain des fêtes avec des finances en berne, loin du soleil, des vacances...

Annie de VivieCe coup marketing créé pour inciter à prendre des billets vers les régions ensoleillées résonne cette semaine avec le blues des professionnels de l'aide à l'autonomie.

Ils ont posé un appel à la grève pour ce 30 janvier afin de dénoncer le manque de moyens au regard des besoins des personnes âgées fragilisées et leurs proches aidants.

Même s'ils ne baissent pas les bras, s'ils avancent vers la bientraitance au quotidien : voir cette semaine la boîte d'activités personnalisée, un nouvel Ehpad labellisé Humanitude à Lyon, une collaboration avec un lycée professionnel pour créer un parcours santé...

Ces professionnels de l'aide à domicile, des établissements d'accueil, veulent être écoutés et entendus.

Ils veulent discuter leurs conditions de travail, les injonctions contradictoires d'une société qui n'a pas pensé sa vieillesse, avec la montée des maladies neurodégénératives (cette semaine entendons la parole directe des personnes malades Alzheimer).

Ces professionnels ne veulent plus être complices de politiques publiques qui prônent la liberté, la sécurité... sans s'en donner les moyens.

Ils veulent être des partenaires du prendre soin, en apportant des informations précieuses (les aides financières pour adapter le logement que 85 % des Français ignorent). Ils se veulent en soutien des situations difficiles (quand la personne âgée refuse l'aide par exemple).

Sans se laisser gagner par la sinistrose, le désespoir, le sentiment d'impuissance, en restant confiant, en ayant le courage de vieillir debout...

Avouons que ce lundi a les couleurs d'un "blue monday".
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