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Directives anticipées : exprimer ses volontés pour sa fin de vie

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 12/02/2018

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Seuls 11 % des Français ont rédigé leurs directives anticipées

Instaurées par la loi Leonetti de 2005, renforcées par la loi Leonetti-Claeys de 2016, les directives anticipées ont pour objectif de coucher par écrit les souhaits de chacun quant à sa fin de vie, au cas où il ne serait plus capable de s’exprimer. Elles doivent être respectées par les médecins. Un outil de décision dont peu de Français se sont emparés.

directives anticipeesSur papier libre (comme 71 % des Français qui les ont écrites) ou en suivant un modèle, les directives anticipées permettent d’exprimer ses valeurs, ses souhaits, ses volontés pour sa fin de vie : réanimation, arrêt des traitements pour maintenir artificiellement en vie, lieu, accompagnement de la famille… autant de sujets qui peuvent être abordés dans ce document opposable.

Malgré leurs 13 ans d’existence, malgré une campagne de communication d’envergure et 13 rencontres en région qui ont rassemblé 2000 personnes en 2017, seuls 11 % des Français ont rédigé leurs directives anticipées, un chiffre qui ne change pas depuis plus d’un an. Ce sont plutôt des femmes et des personnes âgées de plus de 75 ans.

Un droit, pas une obligation


Et un Français sur deux exclut de le faire. Pourtant, ce droit offre une certaine tranquillité d’esprit, pour soi mais surtout pour ses proches, témoignent les personnes qui ont franchi le cap.

« Ecrire ses directives anticipées permet au moins de clarifier les idées pour soi-même », lance ainsi un participant au débat du 12 juin dernier à Montpellier.

D’autres expliquent qu’elles ont voulu libérer les proches de la responsabilité de décider pour eux. C’est d’ailleurs la principale raison qui pousse à les écrire (56 %).

Penser sa fin de vie plutôt que sa mort


Même si chacun est libre de rédiger ou non des directives anticipées, même s’il est difficile d’envisager sa fin, reste qu’elles sont un instrument puissant d’autonomie, de liberté, une manière d’ouvrir la réflexion sur la vie qu’il nous reste à mener plutôt que sur sa mort.

Pour mieux les faire connaître et convaincre plus de Français de s’en emparer, le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie mènera à nouveau campagne courant 2018.

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