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Qualité de l'air : à surveiller à l'intérieur aussi !

Auteur Rédaction

Temps de lecture 3 min

Date de publication 28/02/2018

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qualité de l'air intérieurNous passons 80 % de notre temps dans des espaces clos, et encore plus quand les sorties et les déplacements deviennent difficiles. S’il n’est pas possible d’agir sur la qualité de l’air dans les lieux publics ou les transports en commun, on peut en revanche mettre en œuvre des mesures simples pour améliorer drastiquement celle de nos domiciles… et donc respirer un air plus sain.

A l’intérieur des maisons, des appartements, les sources de pollution sont (très) nombreuses. De la cave au grenier, aucune pièce n’est épargnée.

Il en existe trois grands types :
  • la pollution issue de la combustion : fumée de cigarette notamment, mais aussi le monoxyde de carbone qui peut s’échapper des chaudières à gaz ;
  • la pollution chimique : produits ménagers, colles des meubles, peintures…
  • les biocontaminants : acariens dans les textiles, moisissures engendrées par l’humidité…
Et cette pollution, cette mauvaise qualité de l’air est nocive pour la santé. Le monoxyde de carbone, potentiellement mortel, a encore fait sept victimes la semaine dernière.

Etre exposé à un air de mauvaise qualité augmente les risques de développer des maladies graves, respiratoires principalement, et de développer des allergies.

Alors, que faire ? Pour éliminer la plupart de ces sources de pollution, il suffit d'adopter des gestes simples :
  • D’abord, renouveler l’air, en aérant 10 minutes matin et soir, même en hiver, mais aussi selon vos activités, après le bain par exemple pour évacuer l’humidité.
  • Faire sécher le linge dehors ou dans une pièce bien ventilée.
  • Si vous avez une VMC, l'allumer au maximum quand vous utilisez la salle de bains ou quand vous cuisinez. Il faut aussi penser à bien l’entretenir.
  • Faire aussi vérifier régulièrement vos appareils de combustion.
  • Limiter au maximum les textiles, nids à acariens. Les tapis notamment, qui peuvent de toute façon causer des chutes.
  • Préférer les meubles d’occasion : les composés organiques volatils nocifs contenus dans les colles et les vernis auront eu le temps de s’évacuer.
  • Utiliser les produits ménagers du commerce avec parcimonie et bien les refermer après usage.
A noter : en cas de troubles respiratoires dont il ne comprend pas les cause, le médecin généraliste peut prescrire l’intervention d’un CMEI, conseiller médical en environnement intérieur.

Son rôle est d’identifier les sources de pollution dans un logement et de donner ses recommandations pour les éliminer.

En Ehpad aussi


Valérie Eymet, directrice de la résidence Massy Vilmorin (91), se préoccupe depuis plusieurs années de la qualité de l’air intérieur, pour la santé des résidents et des équipes.

Elle a mis en place plusieurs mesures, et emploie désormais moitié moins de produits ménagers. Les vitres sont lavées à l’eau tiède, avec une lavette en microfibre de bonne qualité. De même que les sols.

« L’action mécanique remplace l’action chimique. Une étude a démontré que même avec des produits désinfectants, le sol ne restait pas propre plus de de deux heures. Evidemment, dans des circonstances particulières, en cas d’épidémie de gastro-entérite par exemple, il convient de repasser au détergent », témoigne-t-elle.

A Mandre-sur-Vair, l’Ehpad Les Noisetiers s’intéresse aussi à la qualité de l’air, et plus particulièrement à la surveillance des pollens.

Le 19 février, l’établissement est devenu le premier Ehpad de France à participer à Pollin’Air, un réseau dont le but est de signaler et géolocaliser l'arrivée des pollens allergisants.


Pour aller plus loin :

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