Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Les Vieux Fourneaux au cinéma

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 27/08/2018

0 commentaires

La vieillesse est un fléau mondial ! En voiture !

Quel plaisir de voir portées à l'écran les bandes dessinées "Les Vieux Fourneaux" du duo Wilfrid Lupano et Paul Cauet.
Décalés, irrévérentieux, anar-malvoyants, pluri-mini-handicapés, tendres et touchants... ces vieux peuvent vous donner envie de vieillir.
En voiture. Seul ou avec toute sa troupe (d'aidants) !

Trois questions à Christophe Duthuron, le réalisateur du film.

film les vieux fourneauxAgevillage : Pourquoi avez-vous eu envie de réaliser ce projet ?
Christophe Duthuron : Fan de la BD, j'ai été contacté par les producteurs enthousiastes qui avaient bouclé le casting de ces "vieux fourneaux" que sont Pierre Richard, Eddy Mitchell et Roland Giraud assortis de Alice Pol dans le rôle de la petite fille de l'incroyable Lucette.
Un film associe un sujet, le fond et aussi la forme. Le sujet du film peut paraître âpre : le vieillissement avec sa dimension universelle et personnelle qui va du déni à la prise de conscience jusque la rédemption. Mais la personnalité des personnages et des acteurs, leur appétit de vie, leurs histoires de vie apportent une telle énergie que l'on est embarqué avec eux. Et emmenés à vouloir vieillir. Du moins je l'espère !

Agevillage : Comment se passe l'accueil du film sorti en salle ce 22 août ?
Christophe Duthuron : Je suis ravi des premiers retours. Les fans de la BD ne sont pas déçus au contraire, tous comme ceux qui ne la connaissaient pas. C'était le défi à relever ! Nous avons demandé aux auteurs de s'associer au scénario qui s'appuie sur le Tome 1. "Ceux qui restent" avec un peu du Tome 3 "Celui qui part".
L'énergie du film montre que le meilleur est peut-être à venir, que chaque personne est actrice de sa vie.
passé un certain âge, les enjeux de travail, de pouvoir, de conquêtes s'effacent. Le plaisir de vivre et la liberté deviennent évidents, prioritaires, jubilatoires.
Le film gratte les images d'Epinal que chacun a en tête et qui range sous des étiquettes bien identifiées (les jeunes, les vieux, les riches, les employés...). Si on laisse s'exprimer l'histoire de ces personnes, leurs passés, leurs passions, leurs sentiments... on découvre qu'ils nous ressemblent. On accepte leurs erreurs. On les aime. Et peut-être aura-t-on donc envie de continuer d'avancer en âge.

Agevillage : Une suite est-elle envisageable, y compris sur des enjeux autour des besoins d'aides au grand âge ?
Christophe Duthuron : le personnage de l'infirmière qui prend soin du vieux patron d'usine est particulièrement gratiné. Comme dans la BD ! Mais oui, selon l'accueil du public, les acteurs et l'équipe de film ont vécu une parenthèse enchantée. Ils sont déjà partants pour une suite !


Voir la bande annonce des Vieux Fourneaux de Christophe Duthuron, en salle depuis le 22 août

Partager cet article

Sur le même sujet