Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Ostéoporose : objectif dépistage

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 22/10/2018

0 commentaires

#osteoporoserelevonsnous

Maladie principalement liée au vieillissement, l’ostéoporose occasionne près de 400 000 fractures chaque année. Un chiffre en constante augmentation, selon un rapport tout juste publié : il est donc essentiel de se faire dépister et traiter si nécessaire.

Responsable de 74 000 fractures du col du fémur, au moins 56 000 fractures douloureuses des vertèbres (anciennement appelées tassements vertébraux), 56 000 fractures du poignet et 191 000 fractures affectant d’autres os, l’ostéoporose est due à une perte de masse et de structure osseuse.

Selon l’International Osteoporosis Foundation, ce nombre de fractures devrait augmenter de 24 % en France entre 2017 et 2030.

Ostéoporose, halte aux idées reçues


Je suis un homme, l’ostéoporose ne me concerne pas. Faux, répond l’Inserm. Si l’ostéoporose est 2 à 3 plus fréquente chez les femmes, reste qu’un quart des fractures de fragilité adviennent chez des hommes.

Par ailleurs, l’ostéoporose secondaire, c’est-à-dire non liée au vieillissement, peut être causée par certains traitements médicamenteux, comme des médicaments prescrits en cas de cancer de la prostate.

Enfin, l’excès d’alcool et de tabac multiplie le risque d’ostéoporose secondaire chez l’homme.

Seules les très vieilles personnes souffrent d’ostéoporose. En réalité, la première fracture due à la fragilité osseuse se produit généralement entre 50 et 60 ans, indique l’Aflar (association française de lutte anti-rhumatismale).

Se faire dépister dès la première fracture


C’est tout l’enjeu de la campagne lancée par l’Aflar et le Grio (groupe de recherche et d’information sur les ostéoporoses), à l’occasion de la journée mondiale de l’ostéoporose, le 20 octobre.
Idéalement, les femmes devraient se préoccuper de la question dès la ménopause. Mais d’autres signes doivent être surveillés.

« Perdre de la taille, se fracturer en tombant de sa hauteur sont des signes importants qui doivent alerter les malades », indique le Dr Laurent Grange, médecin rhumatologue au CHU Grenoble Alpes et président de l’Aflar.

« Mais si la fracture survient, ce n’est pas trop tard et plusieurs solutions restent à mettre en place pour éviter la deuxième fracture. »

Une question, un doute ? N’hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant.

… et adopter les bons gestes de prévention

L’activité physique contribue à renforcer la masse osseuse, de même que les aliments riches en calcium et en vitamine D.

Et bien entendu, le tabac est à proscrire et l’alcool à consommer avec beaucoup de modération.

Pour aller plus loin
Partager cet article

Sur le même sujet