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Comprendre les fragilités

Lutter contre les idées reçues sur les troubles cognitifs

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 11/01/2019

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A l’occasion du mois de la sensibilisation à la maladie d'Alzheimer au pays de l’érable, la Société Alzheimer du Canada revient sur les aprioris tenaces qui accompagnent les maladies cognitives.

L’organisme de santé propose un questionnaire pour évaluer notre perception de la maladie d’Alzheimer et autres troubles cognitifs. Un moyen de se situer par rapport au panel de canadiens interrogés et ainsi, mettre en lumière toutes les idées reçues.

Le tabou Alzheimer


On y apprend que 72 % des Canadiens ne se sentiraient pas à l’aise en compagnie personne atteinte de troubles cognitifs.
5 % seulement, prendrait le temps de se renseigner si un proche était atteint par une maladie cognitive.
S’ils pensaient avoir la maladie d’Alzheimer ou une autre forme de maladie cognitive, 20 % éviteraient de chercher de l’aide aussi longtemps que possible.


Et en France, c’est mieux ?


Des résultats qui rappellent tout le travail de pédagogie qui reste à effectuer autour de la maladie d’Alzheimer.
Côté français aussi, on se mobilise pour sensibiliser, informer et combattre les clichés.
“La maladie d’Alzheimer ne touche que les personnes âgées”.
“Avoir des trous de mémoire signifie qu’on a un début de maladie d’Alzheimer”.
“La maladie d’Alzheimer débute quand les symptômes (troubles de la mémoire) apparaissent”.

Les contre-vérités fleurissent et nuisent à la détection de troubles cognitifs.
Pour se mettre à niveau et contrecarrer les idées reçues, la Fondation pour la Recherche sur Alzheimer propose un test rapide et pédagogique sur cette maladie bien mal comprise.

De son côté, France Alzheimer propose d’agir, de se mobiliser pour changer le regard sur la maladie. Et pour se faire, l’association nationale met à disposition un manifeste qu’il suffit de signer afin d'exprimer son engagement.

Dessin réalisé par Cécile Coda, psychologue, pour Agevillage. Merci à elle !
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