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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Passerelle de mémoire ou la nécessité de transmettre

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 25/02/2019

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La vidéo comme lien intergénérationnel

En 1997 Pierre Goupillon rencontre Anita Conti, océanographe au parcours captivant, avec pour ambition de réaliser un documentaire sur ses aventures. Un projet rendu malheureusement impossible suite à la disparition, quelques semaines plus tard, d’Anita Conti. De ce regrêt naît le projet “Passerelle de mémoire” accompagné par la volonté de conserver les témoignages de nos aînés et d’assurer leur transmission.

Léguer aux générations futures


Aujourd’hui le projet propose, d’une part de transmettre l’histoire d’une ville aux plus jeunes et favoriser les échanges intergénérationnels à travers le programme “La mémoire des territoires”. Et d’autre part, d’organiser des ateliers mémoire, sous forme de récits de vie filmés, au sein des établissements.

Dans un cas comme dans l’autre, la transmission est au coeur des motivations comme le souligne Pierre Goupillon, fondateur de Passerelle de mémoire : “Leurs souvenirs apportent un éclairage particulier à l’histoire. C’est en prenant en compte la richesse de ce qu’ils ont à dire et à transmettre que nous favoriserons collectivement leur bien vieillir.”

Prendre soins de nos aînés


La volonté n’est pas seulement pédagogique, ces ateliers permettent aux seniors interviewés de rompre avec l’isolement, de continuer à être connecté à la société, de restaurer l’estime de soi et de faire travailler la mémoire.

Ces ateliers, sont constitués en EHPAD, sans casting, autour de 10 volontaires encadrés par l’équipe de Passerelle de mémoire et celle de l’établissement.
Un exercice qui peut parfois se heurter à certaines craintes du personnel, comme l’explique Pierre Goupillon : “Souvent du côté de l’équipe de l’établissement, certaines appréhensions et alertes sont formulées lors des réunions préparatoires, ne pas trop les fatiguer, faire attention au rythme de l’établissement, faire des séances qui ne durent pas trop longtemps. Ces points font l’objet d’une attention particulière lors de la phase opérationnelle. Mais nous remarquons que les séniors ont une grande envie de transmettre leur époque, leurs vécus. Ils nous racontent les usages d’avant, l’arrivée de l’eau, de l’électricité, l’école, le travail, on apprend pleins de choses et c’est plutôt à nous de les arrêter car ils sont infatigables ! ”

Au final ces ateliers vidéo se concluent dans la bonne humeur et apportent un peu d’animation dans des quotidiens parfois monotones. “C’est un exercice plutôt joyeux, on rit, on sourit durant les ateliers.” poursuit Pierre Goupillon.

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