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Dormir trop peu ou trop longtemps favorise les maladie coronariennes ou les accidents vasculaires cérébraux

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 03/08/2011

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Un dette chronique de sommeil se traduit par des altérations métaboliques, endocriniennes et immunologiques. Il a aussi été montré que des nuits trop courtes, tout comme un excès de sommeil, étaient associés à des problèmes de santé plus fréquents tels que obésité, diabète de type 2, hypertension artérielle.
Une nouvelle méta-analyse a précisé la relation entre la durée des nuits et la survenue d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), de maladies coronariennes ou toute autre maladie cardiovasculaire, fatals ou non.

Au total, 15 études prospectives, portant sur 474 684 hommes et femmes répartis sur 8 pays, ont été retenues. Dans la plupart de ces travaux, étaient considérés comme « courts dormeurs » les sujets dont les nuits étaient ≤ 5 à 6 h de sommeil et comme « longs dormeurs » ceux qui dormaient plus de 8 à 9 h.
Les durées de suivi des études allaient de 6,9 à 25 ans au cours desquels 4 169 accidents coronariens, 3 478 AVC et 8 420 autres maladies cardiovasculaires ont été répertoriés.

Des nuits de courte durée étaient associées à une augmentation significative de 48% du risque d’accidents coronariens et de 15% du risque d’AVC.

Chez les longs dormeurs, le risque d’accidents coronariens était également augmenté de 38%, d’AVC de 65% et d’autres maladies cardiovasculaires de 41%.

Cette méta-analyse confirme l’existence d’une relation en U entre la durée de sommeil et le risque d’accidents cardiovasculaires. Les mécanismes à l’origine de cette relation ne sont pas encore bien compris. Néanmoins, une altération de certaines sécrétions hormonales ainsi qu’une composante inflammatoire pourraient expliquer, au moins en partie, l’augmentation de risque cardiovasculaire chez les courts dormeurs.

En revanche, un sommeil de longue durée pourrait être un marqueur de risque d’autres pathologies telles que la dépression ou les apnées du sommeil plutôt qu’un facteur causal.
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