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"Intouchables" ou la réconciliation des contraires

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 14/11/2011

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Le handicap sans pitié ni larmoiements

INTOUCHABLESLe film "Intouchables" qui a engrangé 4 millions d'entrée en deux semaines d’exploitation, est en passe de devenir un "phénomène de société".

Philippe, richissime aristocrate devenu tétraplégique après un accident de parapente reprend goût à la vie avec Driss, un jeune des "quartiers", issu d'une minorité visible, alternativement abonné à la prison et au chômage, et viré de l'appartement familial par sa mère. Philippe, au terme d'un casting assez cocasse, engage le second comme assistant à domicile, s'il est possible d’utilise le mot domicile pour un hôtel particulier parisien que peu de personnes au monde ont les moyens de s’offrir.

Cette alliance improbable entre deux formes de handicap – l’un physique, l’autre social - sera tout à la fois génératrice de rire et d’émotion.

Intouchables creuse avec talent la veine de la réconciliation des contraires (riche - pauvre, malade – bien portant, blanc – noir, jeune - vieux…). Sans doute est ce que le public demande puisqu’il est - massivement - au rendez vous. Intouchables devrait intégrer rapidement la case des films à plus de 10 millions d'entrées.

Les dialogues n’ont rien de bien pensant et bannissent la pitié sans jamais toucher à la cruauté.

Sans doute est-ce cette veine là que France 2 exploite avec des programmes courts qui font découvrir la vision du monde de Romy et Orson, deux nageurs handicapés, qui se retrouvent chaque semaine pour leur entraînement.

L'ambition du programme court est de faire oublier le handicap en le rendant familier. II n'est pas question de rire du handicap, mais avec l'handicap", soulignent Adda Abdelli et Fabrice Chanut, concepteurs et scénaristes.

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