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Comprendre les fragilités

Observatoire de la fin de vie : publication d'un rapport controversé

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 20/02/2012

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L'observatoire sur la fin de vie est un organisme créé en 2010. Son président le Pr Régis Aubry, a remis ce 14 février, un rapport à François Fillon, premier ministre, un rapport "destiné à nourrir le débat sur toutes les questions que pose et posera la fin de vie en France".
Il a été contesté par la psychologue Marie de Hennezel, qui a démissionné de l'observatoire.
Régis Aubry dément que le rapport ait coûté 450.000 euros et a fait valoir que Marie de Hennezel avait démissionné parce que l’Observatoire refusait «de se positionner de manière partisane sur l’euthanasie».

Le rapport montre ce que l'on sait déjà, à savoir que la loi Leonetti de 2005, qui interdit l’acharnement thérapeutique, est méconnue par les familles et encore peu appliquée par les médecins, lors que la France est un des pays qui médicalise le plus la fin de vie, a indiqué le Pr Aubry sur France Inter.

Les critiques du rapport porte sur la compilation des études et sondages sur les français et la fin de vie.
Pour Marie de Hennezel : "il aurait fallu se rendre sur le terrain pour voir concrètement ce qui se passait".

Le président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD, pro-euthanasie) et conseiller régional PS d'Ile-de-France Jean-Luc Romero a lui aussi durement critiqué ce rapport, qualifié de brûlot anti-euthanasie, alors qu'entre 81 et 94% des Français demandent la légalisation de l'euthanasie.

François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle, s'est dit partisan d'une "assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité".
Le Collectif Plus digne la vie a réagi.

Quant à Nicolas Sarkozy, il s'est déclaré opposé à une évolution législative sur la fin de vie et l'euthanasie.

Voir le rapport de l'observatoire de la fin de vie remis à François Fillon le 14 février 2012 sur le site du gouvernement

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