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Alzheimer : éviter les médicaments pour réguler le sommeil

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 27/02/2012

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La prise en charge de l’insomnie fait partie de la prise en charge globale

Le sommeil chez la personne souffrant de maladie d’Alzheimer est bien souvent perturbé.

«Un sommeil perturbé semble associé à l'accumulation de plaques amyloïdes, un marqueur caractéristique de la maladie d'Alzheimer chez des personnes sans troubles de la mémoire », explique le Dr Yo-El Ju, de l'Université de Medicine de Washington (Saint-Louis, Missouri) et auteur principal d’une étude, publiée par l’American Academy of Neurology.

Les chercheurs ont testé les habitudes de sommeil de 100 personnes âgées de 45 à 80 ans, exemptes de la démence. Au terme de l’étude, ils ont démontré qu’il existait un lien entre les troubles du sommeil et la présence de plaques amyloides sur la surface du cerveau.

25 % des participants souffrant d'inomnie présentaient des plaques amyloïdes un symptôme de la maladie d'Alzheimer précoce.


Faut il traiter l'insomnie avec des médicaments ?

Les traitements médicamenteux sont souvent proposés pour répondre au manque de sommeil des patients et à la dégradation de la qualité de leur nuit. Mais les somnifères et les anxiolytiques n’ont pas fait la preuve de leur efficacité, bien au contraire. Ils sont aujourd'hui soupçonnés d'agraver les troubles de la mémoire.

C’est pourquoi, les spécialistes proposent aujourd’hui une approche différente qui fait l’impasse sur les médicaments. Les techniques proposées aujourd’hui se proposent d’améliorer l’hygiène du sommeil c’est à dire les conditions dans lesquelles le patient se couche et s’installe avant le coucher.

De même, la photothérapie a été essayé avec succès car elle permet de remettre en route la dynamique du rythme veille sommeil et de réinscrire la personne dans un cycle de sommeil véritable. La mise en œuvre d’activités sociales en groupe ou individualisés précédant le coucher est également très efficace, particulièrement en maison de retraite.

Ces méthodes non médicamenteuses augmentent la stimulation de la personne dans la journée et lui permettent de retrouver des repères dans son rythme du soir particulièrement avant l’endormissement. La mise en œuvre de ces pratiques aboutit au constat d’un allongement du temps de sommeil avec une diminution nette des réveils nocturnes.

Le problème du sommeil chez la personne souffrant de maladie d’Alzheimer est donc un déterminant important de la prise en charge de ces patients doit être intégré dans la stratégie globale de soins à leur égard indiquent tous les médecins spécialistes de cette maladie.

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