Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

La croissance de la démographie est portée par les petites communes

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 07/01/2013

0 commentaires

A condition toutefois qu’elles soient situées près d’une grande ville

L'Insee publie ses derniers chiffres sur la population française.
Au 1er janvier 2011, la population française a dépassé les 65 millions d'habitants contre 63,18 millions en 2006. Cette croissance est principalement portée par les petites communes.
On comptait
15 000 centenaires en France métropolitaine au 1er janvier 2010 soit treize fois plus qu'en 1970.

La croissance de la population française est toujours très dynamique, mais elle est inégalement répartie sur le territoire. Certaines régions (Bretagne, Pays de la Loire, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes) voient leur population s’accroître alors que le Nord-Pas-de-Calais, la Champagne-Ardenne, la Lorraine, la Bourgogne et l'Auvergne voient leur population stagner ou même diminuer.
Cette dynamique démographique est globalement portée par les petites communes.
Les communes de moins de 5.000 habitants qui abritent 40% de la population, représentent 70% de la croissance démographique. « Quelle que soit la taille de la commune, être situé hors de l'espace urbain ou dans une petite agglomération est plus favorable que d'appartenir à une agglomération moyenne » écrit l’Insee.
Ces petites villes dynamiques sont en réalité celles qui sont situées à proximité des grands pôles urbains. Les communes rurales et les petites villes de moins de 10.000 habitants situées près d'une grande ville bénéficient ainsi du dynamisme économique et de services des grands pôles urbains près desquels elles sont situées. Les habitants des petites villes ont des coûts de transport élevés, mais bénéficient de logements moins chers et plus spacieux.
A l'inverse, les communes rurales et les petites villes très éloignées des pôles urbains connaissent une croissance démographique beaucoup plus faible. La croissance est moins importante aussi dans les agglomérations moyennes (entre 20.000 et 100.000 habitants). Un phénomène que "l'on retrouve dans presque toutes les régions, et qui s'explique en bonne partie par l'évolution de la situation éco-nomique et de l'emploi", précise l'étude.
Au rang des communes les plus peuplées, on compte Paris (2,2 millions d'habitants), Marseille (850.726), Lyon (484.344), Toulouse (441.802 habitants), Nice (343.304), Nantes (284.970), Stras-bourg (271.782) et Montpellier (257.351).

Partager cet article

Sur le même sujet