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Accessibilité : indemnisée pour défaut d'éclairage dans une salle de cinéma

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 25/02/2013

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Le circuit UGC condamné n’a pas fait appel

Une femme de 67 ans a été indemnisée à hauteur de plus de 16.000 euros par le complexe de cinéma UGC de Bordeaux, pour une mauvaise chute, que la justice a imputé à un éclairage insuffisant juste avant le film.

En avril 2010, la cinéphile était tombée, peu avant le début d'un film en matinée, dans l'escalier de la salle déjà dans le noir, mais aux marches indiquées par de petites lumières bleutées. Se réceptionnant mal, sur un des reposoirs pour boissons au bord des sièges, elle avait subi des fractures au nez et au radius, avec une incapacité temporaire totale de deux mois.

La cliente avait engagé des poursuites contre le complexe UGC, estimant que sa chute était due à un éclairage balisant certes l'escalier, mais "insuffisamment la hauteur des marches", a expliqué son avocat, Me Gérard Danglade, confirmant une information du quotidien Sud Ouest. Elle déplorait aussi un "manque de préoccupation" du cinéma à son encontre après l'incident.

Une chambre civile du tribunal de grande instance de Bordeaux a considéré que la responsabilité du complexe était engagée, et que les salles étaient "insuffisamment éclairées avant et après la projection, et dangereuses au moins pour lespersonnes âgées ayant souvent des problèmes de stabilité et de vision", selon un jugement en décembre.

Le tribunal a accordé à la cinéphile des indemnités de 16.530 euros, couvrant notamment divers préjudices et séquelles, dont une gêne persistante au poignet. Le cinéma a aussi été condamné à verser environ 3.000 euros à la caisse d'assurance maladie.
Les indemnités ont été réglées par le cinéma qui n'a pas fait appel, a-t-on précisé de même source.
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