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La maison de retraite des babayagas enfin inaugurée à Montreuil

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 01/03/2013

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La maison des babayagas a ouvert ses portes à Montreuil. (Voir nos articles de la première pierre)

Une quinzaine de pionnières ont tout juste posé leurs valises. Les autres résidentes, choisies sur critères sociaux mais aussi en fonction de leur degré d'adhésion au projet, devraient arriver dans les prochaines semaines. Et investir la maison des babayagas de Montreuil.

Le projet est pour le moins singulier. Lancé à la fin des années 1990, il a toutefois eu du mal à voir le jour. Il s'agit d'une résidence autogérée pour femmes âgées à faibles revenus, construite grâce à des financements publics, et conçue comme une alternative à la maison de retraite classique et au maintien à domicile.
Ce lieu unique devrait permettre d'accueillir une vingtaine de femmes de 60 à 80 ans soucieuse de vieillir ensemble, librement.

"La maison des Babayagas, qui emprunte son nom à des sorcières mangeuses d'enfants présentes dans les contes russes, comprend 25 studios d'environ 35 mètres carrés, loués en moyenne 420 euros, mais aussi des locaux associatifs, destinés à recevoir une "université du savoir des vieux".

Construite dans le centre-ville de Montreuil, à proximité immédiate du métro et de Paris, elle a coûté près de 4 millions d'euros, financés principalement par la ville, l'Etat, le conseil régional et l'office public de l'habitat montreuillois.

"Le projet a beaucoup évolué avec le temps mais il est resté fidèle à ses valeurs fondatrices, notamment de solidarité", a souligné la maire de Montreuil Dominique Voynet (EELV), saluant l'action d'un groupe décidé à ne pas considérer la vieillesse comme un "fardeau".
La structure n'accueillera pas de personnel soignant permanent mais misera sur l'entraide entre les résidentes sur les questions de santé. Quatre logements seront en outre dédiés à des jeunes de moins de 30 ans, "pour développer le principe intergénérationnel", selon les Babayagas.

Une histoire à suivre !

Ndlr : parmi les pionnières des Babayagas : Thérèse Clerc, une des héroines du documentaire "Les invisibles".
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