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Le Comité d'éthique rejette l'assistance sexuelle aux handicapés

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 18/03/2013

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Saisie en 2011 par Roselyne Bachelot, ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale, le Comité National d'éthique vient de rendre son rapport et refuse l'assistance sexuelle aux personnes handicapées.

La raison invoquée : la sexualité, même pour les personnes qui sont dans l’incapacité de la vivre, relève de la sphère privée et non de la responsabilité de l’Etat. L’aide sexuelle ne peut donc représenter une obligation à la charge de la société.

La peur des dérives, surtout sur des personnes vulnérables susceptibles d'un transfert affectif sur leur assistant sexuel, serait l'une des raisons ayant motivé l'avis négatif du Comité. Pourtant il souligne parallèlement que "l’épanouissement sexuel est une liberté dont aucun être humain ne devrait se trouver exclu".

Comme l'écrit Anne-Claire Genthialon, dans son article paru dans le journal Libération le 12 mars 2013, "Le CCNE souligne toutefois la nécessité d’une formation des personnels soignants et éducatifs à la sexualité des patients. C’est encore une vision très protectionniste et moralisatrice, déplore Julia Tabath, vice-présidente de CH(s)OSE. Chacun va continuer à bricoler dans son coin et ça donne une bonne excuse au gouvernement pour enterrer le débat".

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