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Maltraitance à l'hôpital de Gisors

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 10/06/2013

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Le défenseur des droits recommande dans le rapport qu'il vient d'adresser à la ministre, Michèle Delaunay, d'engager des poursuites disciplinaires et d'interdire aux aides-soignantes mises en cause dans l'affaire de Gisors (dans l'Eure) d'être à l'avenir en contact avec des personnes vulnérables. Il demande également qu'une réflexion soit conduite sur le management interne de l'hôpital.

Rappel des faits : Des personnes âgées hospitalisées dans l'unité de soins de longue durée de cet Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) ont été victimes de maltraitance de la part d'aides-soignantes, évoque Le Parisien/Aujourd'hui en France ce lundi 10 juin. Cette information avait été révélée par Paris-Normandie dès le 7 avril dernier. Alerté, le défenseur des droits, avait immédiatement missionné 4 personnes en avril dernier, l'ARS de Haute Normandie avait été saisie et une enquête de gendarmerie diligentée.

Cinq photos attentatoires à la dignité des résidents, tous très gravement handicapés, très âgés, souvent séniles, et placés sous tutelle. auraient été prises fin 2009-début 2010.

Deux aides-soignantes ont été mises en cause, mais précise le journal, "Il y a plus grave : un rapport rédigé en 2010 par un cadre de l'établissement, signalant sans équivoque des faits de maltraitance, était resté lettre morte".

L'AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées) s'est empressée de réagir et de dénoncer les faits. "S’ils sont avérés par l’enquête en cours, (les faits qui se sont produits au sein de l’établissement pour personnes âgées de Gisors), sont inacceptables et imposent que l’on en recherche tous les éléments afin qu’une telle situation ne se reproduise plus. L’AD-PA soutient les efforts des Pouvoirs Publics pour que victimes et témoins puissent être écoutés afin que de telles pratiques soient sévèrement sanctionnées." L'association demande "d’augmenter de façon significative le nombre de personnels à leur service, en établissement et à domicile ; en effet, la bientraitance dépend avant tout du temps passé auprès des personnes et donc du nombre de professionnels ; la création d’une prestation autonomie, tant attendue, sera en cela un véritable acte de bientraitance."

Analyse d'Annie de Vivie d'Agevillage, en direct ce 11 juin sur le plateau du Magazine de la Santé sur France 5 (Allo docteur)


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