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La maladie de Parkinson - Une maladie neurologique

Temps de lecture 3 min

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Une maladie neurologique

La maladie de Parkinson une atteinte neurologique chronique et évolutivequi touche près de 6,3 millions de personnes dans le monde. En France, près de 130 000 personnes sont atteintes de la maladie de Parkinson, et 10 000 personnes supplémentaires sont diagnostiquées chaque année.


La maladie touche indifféremment les hommes et les femmes. L'âge moyen du diagnostic est de 55 ans. Plus de 70 % des malades ont entre 60 et 80 ans.

Causes


La maladie de Parkinson est une maladie du système nerveux dont la cause n'esttoujours pas connue. Elle est caractérisée par la disparition prématurée, lente et progressive, d'un petit nombre de cellules nerveuses qui secrètent un neurotransmetteur appelé dopamine. Cette dopamine est indispensable au bon fonctionnement de nombreuses régions du cerveau et à la survie de ses cellules.

Ou siègent les lésions ?

Les cellules qui produisent de la dopamine meurent dans une petite région du cerveau appelée « substance noire ». Leur disparition réduit la secrétion de dopamine qui devient trop faible. Il en résulte que, sans traitement, les symptômes de l'affection s'aggraveront au fur et à mesure de l'évolution de la maladie.

Symptômes

La maladie de Parkinson est caractérisée par un tremblement des membres au repos, une rareté des mouvements au niveau de la face (visage inexpressif) et des membres (akinésie) et une rigidité.

Un syndrome dépressif peut parfois être le seul symptôme révélateur d'une authentique maladie de Parkinson.

Certaines formes de la maladie ne sont pas "tremblantes". La démarche est typique avec une diminution du ballant des bras, une rigidité du tronc et un piétinement.

Diagnostic

Le diagnostic de la maladie de Parkinson est, en principe, facile, étant donné les symptômes caractéristiques et la bonne réactivité du traitement.

Cependant, 15% des patients environ peuvent ne pas souffrir de Parkinson tout en présentant un tableau clinique voisin de cette maladie. Il s'agit notamment des malades à corps de Lewy.

S'il n'existe aucun traitement curatif à l'heure actuelle, des progrès majeurs ont été faits au cours de ces dernières années dans le traitement et la compréhension du processus à l'origine de la maladie.

Il a été démontré que le diagnostic précoce, des traitements adaptés et les stratégies de rééducation bénéficiaient aux malades et amélioraient leur qualité de vie.

Traitement


Le traitement supprime ou atténue les symptômes, sans arrêter l'évolution de la maladie. Il peut prendre des aspects très différents en fonction de l'âge du patient, du handicap, de ses autres maladies.

La thérapeutique devra toujours être progressive et essayer d'éviter les nombreux effets secondaires des anti-parkinsoniens.

La L-Dopa (qui se transforme en dopamine dans le cerveau) constitue le traitement de choix. Ce médicament de base peut être complété par l'utilisation d'autres médications.

Certaines permettent de rétablir une transmission dopaminergique normale : ce sont les agonistes dopaminergiques qui constituent, en quelque sorte, une forme synthéthique de la dopamine manquant dans le cerveau.

Le médecin peut utiliser toute une palette d'adjuvants qui peuvent, soit améliorer l'efficacité de la L-Dopa et ses dérivés, soit supprimer d'autres symptômes comme l'insomnie, l'anxiété, la dépression.

Avec un traitement bien équilibré, le patient peut poursuivre normalement son activité pendant de longues années, on parle alors de lune de miel, d'autant que les facultés intellectuelles restent intactes (sauf en fin de maladie chez un petit nombre de patients). Pour se maintenir en forme, le malade doit poursuivre une activité physique, sans hésiter à faire du sport. Dans quelques cas, si l'efficacité du traitement est incomplète ou si des troubles de la posture et de la démarche apparaissent, une kinésithérapie active peut être très utile.

Dans tous les cas, il est essentiel de :

  • maintenir une activité physique (gymnastique, sport, marche),
  • faire appel à la kinésithérapie (maintien de l'autonomie) et à l'orthophonie (maintien d'une bonne communication orale ou écrite).
En cas d'impasse thérapeutique, il est possible d'envisager la stimulation cérébrale profonde sous certaines conditions.

Ressources et adresses utiles


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