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Pour une loi autonomie en 2014 ! Signez la pétition en ligne de l'AD-PA

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 14/10/2013

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Logo ad-paL'association des directeurs au service des personnes âgées, l'AD-PA poursuit sa mobilisation contre les détournements des crédits d'aide à l'autonomie (CASA, contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie, CNSA), pour une loi d'aide à l'autonomie permettant de rattraper le retard français en terme de taux d'encadrement dans les établissements et services d'aides à domicile, notamment.

Après la proposition de lancer un "dispositif emploi autonomie" soit 1 emploi par établissement d'accueil ou service d'aide à domicile soit 22 000 emplois estimés, le président Pascal Champvert lance une pétition en ligne "pour une loi autonomie en 2014", dans la droite ligne de la carte-pétition de la CFDT-Retraités à laquelle Agevillage s'est associé.

La pétition AD-PA a réuni 2 185 signatures au 26 novembre 2013. L'AD-PA a été rejointe par l'ANC CLIC (Association nationale des coordinateurs des Centres locaux d'information et coordination gérontologique), le SNGC (Syndicat national de gérontologie clinique) et la FNAR (fédération nationale des associations de retraités).

Est-ce un hazard, depuis le lancement de la pétition, le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault a annoncé ce 14 octobre, le lancement de la concertation pour le vote d'une cadre d'adaptation de la société au vieillissement en 2014, se déclinant en trois volets : Anticipation, adaptation, Accompagnement, les 3 "A" chers à Michèle Delaunay, ministre déléguée aux personnes âgées et à l'autonomie, tout sourire sur la vidéo tournée à Matignon.

L'AD-PA a immédiatement communiqué que cette annonce "est une diversion destinée à faire oublier les 600 millions de crédits de la CASA que l’Etat envisage de détourner au détriment des personnes âgées en 2014. Les promettre pour 2015 comme l’Etat les a promis pour 2014 en 2013 n’est pas acceptable. (...) Si l’affectation des crédits de la CASA était en effet repoussée à 2015, elle constituerait, avant les prochaines échéances électorales, un signal fort au détriment des personnes âgées, de leurs familles et des professionnels."

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