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Acte 2 de l'APA : Michèle Delaunay mise sur 370 millions d'euros en 2014

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 13/01/2014

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Revaloriser l’allocaltion personnalisée d’autonomie

La concertation pour le projet de loi d'orientation et de programmation pour l'adaptation de la société au vieillissement bat son plein.
La ministre déléguée aux personnes âgées et à l'autonomie, Michèle Delaunay, est sur tous les fronts avec son cabinet.
Agevillage a participé aux échanges avec les représentants des aidants.

Malgré l'insistance des acteurs réunis, la ministre repousse la décision d'un nouveau référentiel d'évaluation des situations des personnes fragilisées et de leurs proches aidants, qui objectiverait les besoins et les plans d'aides. La grille Aggir est un outil d'éligibilité reconnu des pouvoirs publics mais aussi non validé notamment par les assurances dépendance. Un nouveau référentiel est nécessaire mais aucun rapport, aucune étude des acteurs...

Elle rappelle qu'un acte 2 de l'APA : Allocation personnalisée d'autonomie a été annoncé par le Premier Ministre. Il verra une revalorisation des plafonds et donc des plans d'aides. Un premier chiffre de 370 millions d'euros est avancé (financé par la CASA : contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie), soit moins de 30 euros par mois pour 1 200 000 bénéficiaires.

Nous sommes bien loin des 1 000 euros de reste à charge évalués par France Alzheimer et d'un droit universel (imagné par la CNSA en 2007) de compensation pour l’autonomie, c’est-à-dire le droit à un plan personnalisé de compensation, financé par la solidarité publique ou par une combinaison solidarité publique-prévoyance personnelle, des aides essentielles identifiées dans ce plan.
La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) estimait qu'il s'agissait d'un "enjeu financier sérieux, mais qui n’apparaît pas hors de portée d’un arbitrage de priorités au sein des finances publiques".


Aider à financer un droit au répit” pour les proches aidants

La future loi de programmation de la société au vieillissement, dans son volet "accompagnement de la perte d'autonomie", va soutenir et valoriser les proches aidants.

Leur proche aidé bénéficiera de la revalorisation de l'APA annoncée mais aussi d'une aide ciblée, et le ministère propose à la concertation.
Il s'agirait d'"un droit de tirage" de 500 euros par an et par personne aidée lourdement malade et handicapée pour financer par exemple des solutions d'hébergement temporaire, accueils de jour, aide à domicile renforcée (ex. baluchonnage).
80 millions d'euros de crédits seraient mobilisés, soit 200 000 aidants soutenus.

Et ceci sans référentiel d'évaluation national et validé pour objectiver le besoin d'aide et de soins de la personne aidée et du proche aidant.

Un dispositif d'urgence est aussi envisagé en cas d'hospitalisation du proche aidant pour venir en aide aux personnes âgées les plus fragilisées.

Le ministère travaille aussi à valoriser l'offre d'accueil familial ainsi que l'accueil et l'hébergement temporaires.

Pour améliorer l'information sur ces dispositifs et ces aides, le gouvernement envisage un portail internet (voir édito d'Agevillage qui propose surtout de réduire la complexité du système).

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