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Seniors et audition : ce qu'il faut savoir

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 19/10/2015

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La France ne compte pas moins de 7 millions de personnes atteintes de presbyacousie, dont la proportion augmente naturellement avec l’avancée en âge.
1 senior sur 3 aurait souvent ou parfois des difficultés à entendre et 44% des seniors éprouveraient des difficultés de compréhension, selon une enquête réalisée par Ipsos pour la JNA (Journée Nationale de l’Audition) 2013.
C’est dire au vu de ces chiffres si le phénomène est important et ne doit pas être pris à la légère.

Tout comme la peau, les muscles ou la vue qui évoluent avec l’âge, les cellules de l’oreille s’usent au fil du temps. Il semble donc normal d’intégrer l’audition dans les suivis de santé mais il est surtout essentiel d’en tenir compte dans la vie sociale.

La presbyacousie, cette surdité progressive liée au vieillissement (parfois aggravée par diverses agressions ou traumatismes subis au cours de la vie) peut se révéler dangereuse à plus d’un titre : synonyme d’isolement, elle conduit les personnes à se retirer progressivement de la vie sociale, professionnelle voire familiale, engendrant des risques de repli sur soi, de perte de repères et de dépression que cette mise à l’écart entraîne.

Quand doit-on s’alarmer ?
La voix est un indicateur essentiel car la perte des capacités auditives s’accompagne concrètement dans le dialogue d’une difficulté à distinguer les sons émis par son interlocuteur, d’un décodage incomplet de la parole et donc nécessairement d’une réponse incohérente.

La difficulté à maîtriser sa voix dans les échanges est également un élément révélateur. La surdité renforce la déformation de sa propre voix et le "décryptage" des informations transmises via la voix de son interlocuteur. Lorsque la surdité s’installe, il devient difficile d’entendre le son de sa propre voix, la personne a alors tendance à parler plus fort. La voix perdant alors en émotivité.

Pour éviter ces situations, prévenir les effets délétères et trouver des alternatives, pensez à faire un bilan régulier avec votre médecin traitant ou votre médecin référent si vous êtes en établissement ou en résidence médicalisée.

Signalez aussi les alertes traduisant votre gêne auditive : Je fais souvent répéter, je ne comprends pas mon interlocuteur et je décroche de la conversation comme si ce qu’il me dit ne m’intéressait pas, Je ne comprends pas les intervenants à la télévision, Je me sens vite fatigué(e) au cours d’un atelier au club ou à la résidence, Je suis vite agacé et j’ai envie d’interrompre l’échange…

Il existe des solutions. N’attendez pas et demandez conseil à votre médecin.

Pour plus d’informations : JNA.fr
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