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Dépistage sanguin, régression de la maladie d'Alzheimer : des pistes prometteuses

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 27/06/2016

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Maladie d'alzheimerDeux études ont retenu notre attention cette semaine. La première, parce qu’elle présente un test sanguin qui permettrait de dépister la maladie à un stade très précoce, la seconde pour son approche non-médicamenteuse qui aurait permis à 10 patients de faire régresser les symptômes.

A l’université américaine de Rowan (New Jersey), l’équipe du Dr Robert Nagele a annoncé avoir développé un test de dépistage expérimental fiable à 100 %.

Son intérêt ? Il permettrait de détecter la maladie avant l’apparition de ses symptômes. « Il est aujourd’hui généralement admis que les modifications liées à Alzheimer débutent dans le cerveau au moins 10 ans avant », souligne le chercheur.

L’équipe a d’abord identifié 50 marqueurs biologiques qui seraient présents dès le début de la maladie, et qu’il faut donc rechercher. Les chercheurs ensuite soumis 236 patients à ce dépistage, dont 50 atteints de la maladie d’Alzheimer à un stade très précoce (comme démontré par leurs faibles taux de protéine bêta-amyloïde 42 dans le liquide céphalorachidien).

Le test de dépistage a permis d’identifier l’ensemble de ces 50 patients. L’équipe prévoit désormais de reproduire cette évaluation du test à plus grande échelle.

Des chercheurs de l’UCLA (Université de Californie Los Angeles) rapportent pour leur part une inversion du déclin cognitif et une amélioration de la mémoire chez 10 patients suivant un protocole intensif, personnalisé et non-médicamenteux.

L’étude, publiée en juin dans la revue scientifique Aging, met en évidence des résultats prometteurs. Les 10 patients évalués ont suivi pendant 5 à 24 mois un protocole personnalisé imaginé par l’équipe en 2014.

Baptisé MEND, pour metabolic enhancement for neurodegeneration, soit amélioration du métabolisme contre la détérioration neuronale, il repose sur l’alimentation, la supplémentation en vitamines, l’activité physique, l’hygiène bucco-dentaire, le sommeil…

Mais comme toujours en matière de recherche, la prudence s’impose. Dans le second cas, seuls 10 patients ont été testés. Quant au test sanguin, s’il peut en effet permettre une réelle avancée en matière de dépistage, sa mise sur le marché eventuelle requiert encore de nombreuses évaluations.
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