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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Dossier - Sommeil décalé : et si ce n'était pas grave ?

Auteur Rédaction

Temps de lecture 3 min

Date de publication 13/03/2017

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Conseils pour les personnes âgées et les aidants

Avec l’avancée en âge, la qualité et le rythme du sommeil se modifient. Un phénomène parfaitement naturel, mais qui peut nécessiter une phase d’adaptation, aussi bien pour les personnes âgées que pour leurs aidants.

Dossier - Sommeil décaléVotre proche ou vous-même vous endormez très tôt, avant 22 heures, et vous levez aux aurores - 4, 5 heures du matin au plus tard. Rien de grave ! Ce phénomène a un nom : l’avance de phase.

Le nombre d’heures est généralement suffisant pour que le sommeil joue son rôle récupérateur, vous dormez tout simplement en décalé.

Haro sur les somnifères

Inutile de céder à la tentation des somnifères, encore moins sans avis médical. D’autant qu’ils « peuvent provoquer des effets délétères : dépendance, chutes et troubles de la mémoire », alerte la Haute autorité de santé.

Rien à voir avec l’insomnie, qui se manifeste essentiellement par des difficultés d’endormissement, de maintien du sommeil ou une sensation de sommeil non réparateur, et qui touche malheureusement nombre de personnes âgées, explique le réseau Morphée (réseau de santé spécialisé dans les troubles du sommeil).

S’adapter...

Alors, que faire ? Première option, vivre avec. Accepter d’aller se coucher tôt, quitte à dîner un peu plus tôt également.

Si leur proche âgé est en mesure de manger seul, les aidants pourront préparer le petit-déjeuner la veille au soir pour ne pas avoir à se lever au chant du coq.

Dans tous les cas, mieux vaut se lever et profiter de ces heures calmes pour démarrer la journée que de rester au lit et ne rien faire.

Si la durée du sommeil nocturne a diminué, la sieste est tout indiquée. Mettez-vous en conditions, fermez les yeux, et le sommeil viendra si le besoin s’en fait sentir.

Mais, recommande l’Institut national du sommeil et de la vigilance, pas plus de 20 minutes par jour, en début d’après-midi.

Ou y remédier

Si cette avance de phase vous paraît trop gênante au quotidien, vous pouvez essayer de retarder progressivement votre coucher.

Pour cela, évitez les activités favorables au sommeil le soir, comme lire au lit. Allumer la lumière en grand peut aussi vous aider.


Quand consulter un spécialiste du sommeil ?

L’âge peut aussi apporter d’autres troubles du sommeil, pathologiques cette fois.

Si vous vous reconnaissez dans l’une des affirmations suivantes, abordez le sujet sans hésiter avec votre médecin traitant qui vous orientera si nécessaire vers un centre du sommeil.
  • « Je suis fatigué dès le réveil »
  • « Je ne suis pas en forme dans la journée, et pourtant je n’ai pas changé mes habitudes de sommeil »
  • « Je suis fatigué, irritable, j’ai mal à la tête… je lutte contre le sommeil toute la journée »
  • « On me dit que je ronfle et que je m’arrête de respirer »
  • « Il paraît que je bouge, je crie, je gesticule au cours de mon sommeil »

Gros plan sur la journée du sommeil

La journée du sommeil 2017 aura lieu le 17 mars. Différents manifestations seront organisées un peu partout en France : conférences, ateliers, expositions…

Et dès le 13 mars, le village sommeil virtuel ouvrira ses portes sur internet. Au programme, des conseils pratiques, des échanges avec des spécialistes, et même un espace sieste !

Renseignements sur www.journeedusommeil.org

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