Dossier : les professionnels qui accompagnent les personnes âgées à domicile
De nombreuses formes de soutien et d’aide à domicile sont possibles, mais il n’est pas toujours évident de s’y retrouver entre les différents intervenants, qui peuvent parfois excéder la demi-douzaine. Le point pour y voir plus clair.
L’aidant
Au quotidien ou à distance, il accompagne un proche âgé en perte d’autonomie et peut même, dans certains cas, être son employé via l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa).
L’infirmier
Il est chargé de tous les actes médicaux, comme la réfection des pansements, les injections ou les perfusions. Il fait généralement partie d’un service de soins infirmiers à domicile (Ssiad), réservé aux plus de 60 ans, et intervient sur prescription médicale. Les soins sont pris en charge à 100 %.
L’aide à domicile (assistant de vie, auxiliaire de vie…)
Il accomplit une palette de tâche très variées : aide à la toilette, surveillance de la prise de médicament, sorties, préparation des repas, entretien du logement, linge… mais aussi, en soutenant les personnes âgées et en les encourageant à faire seules, aide au maintien de leur autonomie.
En savoir plus
L’aide-ménagère
Elle est en charge de l’entretien du domicile, et peut également aider pour les courses. Elle offre aussi une présence attentive.
Des heures d’aide-ménagère peuvent être attribuées au titre de l’aide sociale par le conseil départemental.
Le livreur de repas
Le portage de repas à destination des personnes qui ne peuvent sortir de chez elles ou préparer leurs repas est mis en place par les collectivités locales ou des associations.
Les repas proposés doivent respecter les besoins nutritionnels des personnes âgées.
Le coût du service est pris en charge en partie par la collectivité locale, parfois l’aide sociale mais il restera une partie à régler par le bénéficiaire.
A noter : le livreur des repas n’est pas en charge de leur préparation ou leur service, c’est le rôle de l’aide à domicile.
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L’aide-soignant
Il fait partie du service de soins infirmiers à domicile, comme l’infirmier. Il travaille d’ailleurs sous sa responsabilité.
Il s’occupe des soins de confort et d’hygiène : aide au repas, au lever, à la toilette, change des protections d’incontinence… Certains soins infirmiers peuvent lui être délégués, comme la prise des médicaments.
Il est aussi chargé de soins relationnels, de prévention et de surveillance.
Les soins, prescrits, sont remboursés.
Le kiné/médecin/podologue…
Ces professionnels de santé interviennent en fonction des besoins. Ils peuvent exercer en libéral ou faire partie d’un Ssiad dans le cas des kinésithérapeutes.
Les soins sont remboursés par la Sécurité sociale.
L’ergothérapeute
Fort d’un diplôme d’Etat, il propose des solutions techniques (aménagement du logement, aides techniques) et de la rééducation aux personnes en perte d’autonomie pour leur permettre de maintenir, récupérer ou acquérir la meilleure autonomie individuelle possible. Les ergothérapeutes libéraux sont encore assez rares.
En savoir plus : le site de l’Association nationale française des ergothérapeutes (ANFE)
L’homme d’entretien (ou jardinier, bricoleur…)
Il prend en charge toutes les tâches liées à l’entretien du jardin ou aux petites réparations dans la maison. Il est employé en direct, contre salaire, ou via une entreprise de services à la personne, où son intervention sera facturée.
Le responsable de secteur (ou évaluateur, ou coordonnateur…)
C’est lui qui évalue les besoins, conseille sur l’intervention des services d’aide à domicile, dont il fait partie, et qui tient lieu d’interlocuteur privilégié à la personne âgée et à ses proches.
Le bénévole
Il fait partie d’une association qui a pour but de rompre l’isolement des personnes âgées qui vivent chez elles. Il rend des visites de courtoisie, propose selon les envies des moments de convivialité autour d’un jeu, d’une lecture ou tout simplement d’un échange. Il peut faire partie de Monalisa, la mobilisation nationale contre l’isolement des âgés, ou être un jeune en service civique.
L’art-thérapeute
De plus en plus utilisée en institution, l’art-thérapie se déploie aussi à domicile, où en permettant aux personnes fragiles, malades de s’exprimer, de partager leurs ressentis et leur créativité, elle contribue à leur mieux-être, à renforcer leur estime de soi.
L'art-thérapie peut aussi être bénéfique pour les aidants.
L’aidant
Au quotidien ou à distance, il accompagne un proche âgé en perte d’autonomie et peut même, dans certains cas, être son employé via l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa).
L’infirmier
Il est chargé de tous les actes médicaux, comme la réfection des pansements, les injections ou les perfusions. Il fait généralement partie d’un service de soins infirmiers à domicile (Ssiad), réservé aux plus de 60 ans, et intervient sur prescription médicale. Les soins sont pris en charge à 100 %.
L’aide à domicile (assistant de vie, auxiliaire de vie…)
Il accomplit une palette de tâche très variées : aide à la toilette, surveillance de la prise de médicament, sorties, préparation des repas, entretien du logement, linge… mais aussi, en soutenant les personnes âgées et en les encourageant à faire seules, aide au maintien de leur autonomie.
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L’aide-ménagère
Elle est en charge de l’entretien du domicile, et peut également aider pour les courses. Elle offre aussi une présence attentive.
Des heures d’aide-ménagère peuvent être attribuées au titre de l’aide sociale par le conseil départemental.
Le livreur de repas
Le portage de repas à destination des personnes qui ne peuvent sortir de chez elles ou préparer leurs repas est mis en place par les collectivités locales ou des associations.
Les repas proposés doivent respecter les besoins nutritionnels des personnes âgées.
Le coût du service est pris en charge en partie par la collectivité locale, parfois l’aide sociale mais il restera une partie à régler par le bénéficiaire.
A noter : le livreur des repas n’est pas en charge de leur préparation ou leur service, c’est le rôle de l’aide à domicile.
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L’aide-soignant
Il fait partie du service de soins infirmiers à domicile, comme l’infirmier. Il travaille d’ailleurs sous sa responsabilité.
Il s’occupe des soins de confort et d’hygiène : aide au repas, au lever, à la toilette, change des protections d’incontinence… Certains soins infirmiers peuvent lui être délégués, comme la prise des médicaments.
Il est aussi chargé de soins relationnels, de prévention et de surveillance.
Les soins, prescrits, sont remboursés.
Le kiné/médecin/podologue…
Ces professionnels de santé interviennent en fonction des besoins. Ils peuvent exercer en libéral ou faire partie d’un Ssiad dans le cas des kinésithérapeutes.
Les soins sont remboursés par la Sécurité sociale.
L’ergothérapeute
Fort d’un diplôme d’Etat, il propose des solutions techniques (aménagement du logement, aides techniques) et de la rééducation aux personnes en perte d’autonomie pour leur permettre de maintenir, récupérer ou acquérir la meilleure autonomie individuelle possible. Les ergothérapeutes libéraux sont encore assez rares.
En savoir plus : le site de l’Association nationale française des ergothérapeutes (ANFE)
L’homme d’entretien (ou jardinier, bricoleur…)
Il prend en charge toutes les tâches liées à l’entretien du jardin ou aux petites réparations dans la maison. Il est employé en direct, contre salaire, ou via une entreprise de services à la personne, où son intervention sera facturée.
Le responsable de secteur (ou évaluateur, ou coordonnateur…)
C’est lui qui évalue les besoins, conseille sur l’intervention des services d’aide à domicile, dont il fait partie, et qui tient lieu d’interlocuteur privilégié à la personne âgée et à ses proches.
Le bénévole
Il fait partie d’une association qui a pour but de rompre l’isolement des personnes âgées qui vivent chez elles. Il rend des visites de courtoisie, propose selon les envies des moments de convivialité autour d’un jeu, d’une lecture ou tout simplement d’un échange. Il peut faire partie de Monalisa, la mobilisation nationale contre l’isolement des âgés, ou être un jeune en service civique.
L’art-thérapeute
De plus en plus utilisée en institution, l’art-thérapie se déploie aussi à domicile, où en permettant aux personnes fragiles, malades de s’exprimer, de partager leurs ressentis et leur créativité, elle contribue à leur mieux-être, à renforcer leur estime de soi.
L'art-thérapie peut aussi être bénéfique pour les aidants.
Je vous remercie pour cette intervention j'ai bien noté