Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Comprendre les fragilités

Parkinson : une forme atypique en Guadeloupe et Martinique

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 16/12/2018

0 commentaires

Un fruit local dans le collimateur

A l'occasion de la route du Rhum,France Parkinson parrainait un bateau qui a dû abandonner, mais permis d'alerter sur une forme atypique, plus sévère de la maladie, qui sévit en Guadeloupe et Martinique. Explications

Une forme de maladie de Parkinson caribéenne

On dénombre 800 malades de Parkinson dans l'archipel, ce qui est un chiffre élevé. "On ne sait pas vraiment pourquoi" explique le Pr Annie Lannuzel du CHU de la Guadeloupe, mais non seulement il y a plus de cas de malades (plus d'hommes, autour de 60/70 ans) mais les signes classiques de la maladie (lenteur, tremblements, raideurs) sont ici plus sévères et s'y ajoutent des troubles de l'équilibre, des chutes ainsi qu'une résistante plus grandes aux traitements médicamenteux.

Conjonction de plusieurs facteurs de risques

"On connaît le risque de l'exposition aux pesticides chez les agriculteurs et chez les éleveurs" souligne le Pr Lannuzel pour Radio France Outre-Mer, comme on connaît le rôle protecteur de la consommation de café. Mais les médecins ont découvert des risques accrus pour les personnes qui consomment de manière excessive le Corossol, connu par ailleurs, pour sa haute teneur en nombreux oligo-éléments et vitamines (vitamines B, vitamine C, glucides, protéines, magnésium, potassium, phosphore, calcium, sodium, cuivre). Les chercheurs ont découvert dans le fruit la substance appelée "Annonacine" qui bloque la respiration des neurones, comme le font certains pesticides.

Pour développer la recherche et des réponses à cette situation, le ministère de la Santé a donné son accord pour la création d'un centre expert Parkinson au CHU de la Guadeloupe.

Partager cet article