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Les vacances des aidants

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 29/04/2019

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Les beaux jours sont de retour et s’accompagnent d’une persistante envie de vacances. Lorsqu’on est aidant, les perspectives de repos nécessitent un peu plus d’organisation et il convient de planifier ses vacances bien à l’avance.

Partir avec son proche aidé


Profiter des vacances avec son proche en perte d’autonomie, c’est possible !

De nombreuses solutions de vacances répit offrent des formules touristiques accompagnées d’une prise en charge médico-sociale pour un proche dépendant.

Une étude de 2015 menée par l’Ancv dévoile que les aidants partis en vacances répit déclarent s’être reposés physiquement (85 %) et moralement (89 %). Une coupure salvatrice pour affronter de nouveau un quotidien souvent éprouvant. Une façon de rester proche tout en se reposant et sans sentiment de culpabilité.

Voici quelques pistes pour trouver un séjour de vacances adapté à votre situation d’aidant :


Il est parfois compliqué d’emmener son proche aidé en vacances. Cependant la coupure estivale s’avère nécessaire pour la santé de l’aidant familial mais requiert de s’organiser en amont.

L’hébergement temporaire en établissement ou en famille, permet d’accueillir une personne dépendante pour une durée qui peut aller jusqu’à six mois.

Créé par l’association Grath, SOS répit est un outil qui permet de trouver des places d’accueil temporaire et de consulter leur disponibilité.

Autre solution pour partir en vacances et dormir sur ses deux oreilles : le baluchonnage.

Importé du Québec, ce procédé invite une personne formée spécifiquement à prendre votre place le temps de vos congés. Le baluchonneur ne se substitue pas à l’aide à domicile, mais vient combler le vide laissé par le départ d’un proche aidant.

En cas de besoin de répit pour l’aidant, le bénéficiaire de l’Apa peut obtenir une majoration de son allocation afin de financer des dispositifs comme le baluchonnage ou l’hébergement temporaire. Cette aide peut être obtenue une fois par an et peut atteindre 506,71 €.
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