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Bien vieillir (prendre soin de soi)

La mémoire qui flanche

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 01/07/2019

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Un autre regard sur les EHPAD

Le festival international Deauville Green Awards met en lumière, chaque année depuis huit ans, les films qui attirent l’attention sur la question du développement durable. Cette édition 2019, placée sous le signe de la biodiversité, a rendu son verdict, faisant une place de choix à un film traitant de la maladie d’Alzheimer en EHPAD.


Parmi les quelques 500 films du festival deauvillais, le documentaire commandité par DomusVi, La mémoire qui flanche, a obtenu le trophée d’or dans la catégorie “Transition démographique et dépendance”.

Réalisé par Eric de Chazournes, le film retrace les dernières semaines de sa grand-mère atteinte d’Alzheimer.

Un portrait touchant d’Annie, 96 ans, qui séjourne depuis deux ans dans la maison de retraite Les Jardins Médicis Belley et qui peine à marcher, à s’alimenter ou simplement à communiquer.

Des flashbacks viennent rappeler à quel point Annie était il y a peu de temps encore, une femme forte, dynamique, et contrastent avec la réalité d’un quotidien désormais fragilisé et déboussolé.

Si Annie est le personnage central, le documentaire attire l’attention sur l’importance de l’entourage.


L’importance de l’accompagnement



Cet entourage, c’est d’abord la famille, toujours présente pour apporter réconfort, affection, compagnie et un soutien indéfectible. Une présence pleine d’enthousiasme alors que la situation d’une mère, grand-mère aussi affaiblie pourrait laisser entrevoir quelques fléchissements du moral chez les plus proches. Un enthousiasme peut-être de façade mais certainement bénéfique pour accompagner Annie.

L’entourage c’est aussi tous ces professionnels qui gravitent au quotidien auprès de la nonagénaire. Ces aides-soignantes qui semblent avoir adopté Annie et l’accompagne avec bienveillance et empathie dans ses tâches de tous les jours.

Elles sont un soutien pour l’aider à rester debout, à marcher, à s’alimenter, alors que, rongée par la maladie, Annie perd environ 3 kg par mois. Ce soutien salutaire se traduit aussi par une animation constante, entre discussions, rigolades et ateliers spécifiques.

En pleine période d’EHPAD bashing, La mémoire qui flanche avance contre le vent pour apporter un autre regard sur les maisons de retraite et sur le traitement des résidents. Et si le fonctionnement des EHPAD comporte de nombreuses failles, il est important de rappeler qu’il existe des endroits où tout se passe pour le mieux.

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