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Etre aidant, être aidé

Contre la précarité, des droits pour aider

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 08/07/2019

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Plaidoyer 2019

Le collectif Je t’aide, organisateur de la journée nationale des aidants le 6 octobre, vient de publier son plaidoyer 2019. Après la santé l’an dernier, le collectif demande des droits pour les aidants, « pour qu’aider ne rime plus avec précarité ».

Pour le collectif, aider doit être un choix « consenti et réfléchi, et cette aide ne doit pas devenir « un facteur de précarisation ou une mise en péril de leur santé ».

Car aider à un coût. Il faut parfois mettre sa carrière entre parenthèse, et perdre en revenu à court et long terme, puisque le montant de la pension de retraite patira de ces mois, ces années « non travaillées ».

Il faut aussi pouvoir financer des aides humaines, des accueils en établissement, des protections pour incontinence… Un budget parfois très élevé, que ne compense pas intégralement les aides de l’Etat.

Sans oublier le coût pour la santé de l’aidant, qui est souvent une aidante, la précarité sociale, affective…

Aussi, 21 demandes ont été formulées dans ce plaidoyer 2019 pour lutter contre toutes les formes de précarisation des aidants, et adressées au gouvernement.

Ces demandes sont articulées autour de quatre grands thèmes :

  • Le caractère gratuit et invisible de l’aide
  • Les conséquences économiques et professionnelles de la précarité
  • L’impact disproportionné de la précarité sur les aidant.e.s
  • Le témoignage d’une vie « en deçà », à cause de l’isolement, des difficultés familiales et psychologiques, et de l’absence de valorisation de l’aide apportée dans notre société.


La première des 21 demandes ?

« Un vrai statut, de vraies cotisations retraite, une vraie sécurité sociale, une vraie reconnaissance, des vrais droits ». L’indemnisation annoncée du congé de proche aidant est un premier pas en ce sens, c’est d’ailleurs la cinquième demande du plaidoyer.

Mais elle ne suffit pas. Le collectif plaide aussi pour l’attribution d’une demi-part fiscale supplémentaire, la création d’un.e délégué.e interministériel.le dédié.e, ou encore une offre de soutien psychologique gratuit.

Lire le plaidoyer 2019 du collectif Je t’aide, Pour qu’aider ne rime plus avec précarité
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