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Etre aidant, être aidé

Agir pour les aidants : le répit en questions

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 04/11/2019

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Comment faciliter le recours au répit ?

Alors qu’Edouard Philippe a dévoilé fin octobre sa stratégie en faveur des aidants, qui comprend notamment des mesures concernant le répit, une étude vient démontrer qu’il reste peu accessible. Explications.


Salutaires, nécessaires, les temps de répit sont indispensables pour prévenir l’épuisement des aidants.

Pour les aidants de personnes âgées en perte d’autonomie, le droit au répit associé à l’Apa (allocation personnalisée d’autonomie) a été institué par la loi d’adaptation de la société au vieillissement de décembre 2015. Il est entré en vigueur en mars 2016.

Un an plus tard, moins d’un aidant sur dix avait bénéficié de ce droit.

Le Groupe de coopération sociale et médicosociale Aider s’est donc attelé à comprendre pourquoi si peu d’aidants faisaient valoir leur droit au répit, ou alors trop tardivement.

Selon leurs résultats, plusieurs obstacles entravent l’accès au répit :

• Des difficultés pour l’aidant de reconnaître ses besoins, et de faire confiance d’emblée
• Une solution à laquelle on pense quand la situation de crise survient
• Le manque de solutions adaptées
• Le manque d’information sur les solutions existantes
• Le manque de réactivité
• Des professionnels qui centrent leur travail davantage sur l’aidé
• Une relation aidant/aidé pas suffisamment observée, accompagnée
• Des signes d’épuisement ou de risque d’épuisement pas assez repérés par les professionnels
• Des difficultés financières
• Des obstacles administratifs

Le GCSMS Aider appelle donc « au développement d’une offre de répit multiple, ambitieuse et ancrée dans les territoires », et rappelle que « l’inclusion et le maintien au domicile ne pourront se dérouler dans les meilleures conditions sans amélioration de l’accessibilité de l’offre de répit ».

Un constat partagé par le gouvernement puisque la stratégie Agir pour les aidants prévoit de doubler les places d’accueil temporaire d’ici 2022, et de généraliser le relayage et les plateformes de répit.

L’accueil temporaire facilité


En attendant que ces mesures soient mises en œuvre, l’accès à l’accueil temporaire, c’est-à-dire à un séjour en Ehpad pour une durée de quelques jours à quelques mois, est facilité.

Désormais, le dossier unique d’admission en Ehpad propose le séjour permanent, le séjour temporaire, l’accueil de jour et l’accueil de nuit, simplifiant les démarches administratives des familles.

Il faudra ensuite transmettre une copie du dossier aux établissements choisis.

Télécharger le dossier unique d’admission en Ehpad

Consulter les places d’accueil temporaires en ce moment sur SOS répit


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