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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Entrez dans la danse, debout jusqu'au bout, même fragile, même malade !

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 09/12/2019

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La Compagnie de danse NGC 25 aux rencontres du réseaux Villes Amies des Aînés, RFVAA

Les 7émes rencontres du réseau Villes Amies des Aînés à Nantes avaient pour thème "Territoires et longévité". Elles se sont conclues en musique par des pas de danse entre aînés fragilisés et danseurs de la compagnie de danse contemporaine nantaise NGC 25. Un moment d'émotion et d'espoir pour vivre la longévité en douceur, en harmonie, en musique, debout, jusqu'au bout !



Vieillir debout dans sa tête, dans son corps, dans la cité

"Quels sont les enjeux de la longévité ?" Telle était la question posée par les responsable du réseau Francophone Villes Amies des Aînés en introduction de ces 7emes rencontres nationales à Nantes.

L'occasion pour Marie-Françoise Fuchs, dynamique octogénaire, de présenter les travaux d'Old Up où les "pas si jeunes et pas si vieux" réfléchissent et inventent leur vieillissement, s'émerveillent de leur longévité, de leur étonnant rapport au temps différent d'année en année.

L'occasion pour Claudine Chevallereau, vice-présidente de Nantes Métropole, de partager les remontées du Festival de la longévité qui a donné lieu à 91 cahiers d'acteurs (citoyens, professionnels) autour des notions de chez soi, de projet de vie (la longévité en-soi), de liens et projets avec les autres, d'imaginaire.

L'occasion enfin pour Annie de Vivie, fondatrice d'Agevillage, directrice des formations Humanitude, autrice de J'aide mon parent à vieillir debout de parler de la longévité dans ce qu'elle de plus anxiogène, de parle du "pire", de ce que l'on ne veut pas voir mais qui peut arriver, comme la maladie, le handicap. Oser aborder cette réalité, oser en parler en conseil de famille, c'est oser chercher des pistes de solutions qui peuvent rassurer (comme les maisons médicalisées au label Humanitude, 1er label de bientraitance).

Parce que la longévité demande un environnement qui s'adapte, qui entre dans la danse !

Danser même fragile, même malade en faisant appel à des pros !

On se rappelle du documentaire Une jeune fille de 90 ans de Valéria Bruni Tedeschi et Yann Coridian où le danseur et chorégraphe Thierry Thieû Niang ravivait la flamme des personnes malades d’Alzheimer du service de gériatrie de Charles Foix (Ivry, AP-HP), et notamment celle de Blanche.

Des études montrent les effets du tango sur la maladie de Parkinon, sur la mémoire, la posture de ces personnes malades (voir les DVD La mélodie Alzheimer).

Danser est bénéfique à tout âge et notamment au grand âge. Cette activité demande d'être accompagné de professionnels aguerris, compétents et motivants.

Tout d'abord, ces danseurs émerveillent et font rêver par leurs pas, leurs sauts, leurs arabesques. Ensuite leurs regards se font invitant, ils vont chercher un partenaire pour partir en pas de deux sur tout type de musique. Et rien n'empêche ensuite le groupe d'enchaîner.

Faire appel à des compagnies investies est vraiment un atout. Voir le site de la compagnie de danse contemporaine de Nantes, NGC 25 et son spectacle
"4 saisons #générations" pensé pour 80 danseurs amateurs de 6 à 92 ans !

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