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Connaître vos droits

Agisme : alerte de l'Onu sur le traitement réservé aux âgés durant la crise

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 25/05/2020

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140 Etats-membres publient une déclaration commune

Alors que les plus de 65 ans sont les premières victimes du covid-19, la crise sanitaire liée au coronavirus a mis un coup de projecteur sur la façon dont nos sociétés considèrent les personnes âgées.



Isolement accru du fait de la distanciation, accès restreint aux services de réanimation, manque de transparence de certains établissements d’accueil, stigmatisation, hausse des maltraitances un contexte de huis clos… Les difficultés rencontrées par nos concitoyens les plus âgés depuis le début de la crise ont conduit le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutteres, à publier le 1er mai une note traitant de l'impact de la pandémie sur les personnes âgées et des recommandations pour lutter contre ses effets néfastes.

Le 11 mai, 140 Etats membres de l’Onu (soit près des trois quarts des pays représentés aux Nations unies), emmenés par l’Argentine, l’Autriche, le Canada, le Chili, le Maroc, le Salvador, la Slovénie et la Turquie, ont à leur tour publié une déclaration commune reconnaissant l'escalade de l'âgisme, de la négligence et de la discrimination dont sont victimes les personnes âgées pendant la pandémie, en soutien à la note d’Antonio Gutteres.

Pour le réseau européen d'organisations à but non lucratif AGE Platform Europe, qui se félicite de cette déclaration commune de grande ampleur, « la pandémie actuelle a mis en évidence l'inadéquation et l'incohérence des lois qui ne protègent pas de la même manière les droits humains dans la vieillesse et a mis en évidence la nécessité d'une nouvelle convention des Nations unies pour prévenir de nouvelles violations à l'avenir ».

Le réseau demande en conséquence à :
  • reprogrammer dès que possible la 11e session du groupe de travail à composition non limitée des Nations unies sur le vieillissement, annulée en raison du covid-19 ;
  • avancer sur une position commune au niveau de l'Union européenne en faveur d'un nouvel instrument international pour la protection des droits des personnes âgées ;
  • consulter les organisations de la société civile, y compris celles qui représentent directement les personnes âgées, et établir des partenariats avec elles pour l'élaboration de mesures liées à l'endiguement du covid-19 et au processus de récupération, ainsi que pour toute autre mesure politique prévue pour les personnes âgées.
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