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Personnes âgées : François Fillon exclut une hausse des prélèvements obligatoires

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 14/06/2011

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Pas de hausse de la CSG ni d’assurance privée obligatoire

Le premier ministre François Fillon qui s'exprimait mardi 14 juin à Marseille sur la réforme du financement de la perte d'autonomie a exclu une hausse de la CSG et de toutes autres formes de prélèvement obligatoire.

François Fillon a affirmé mardi 14 juin à Marseille que "l'heure des choix" approchait sur la réforme de la dépendance
, mesure phare de la fin du quinquennat, précisant que "toutes les pistes évoquées" restaient "sur la table", à l'exception notable d'une "augmentation générale de la CSG".

Citant "le Plan Alzheimer", les places créées en maisons de retraite" et "le soutien (...) accordé aux départements"", le premier ministrre a estimé que face à la révolution de la longévité, la France ne "partait pas de rien".

Le premier ministre a aussi déclaré qu'"une stratégie structurante sur la dépendance" restait à tracer, et que "l'heure des choix", approchait.

Nicolas Sarkozy doit décider en juillet des mesures qui viendront réformer la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées, après que les groupes de travail ministériels aient rendu leurs conclusions le 21 juin.

En attendant, M. Fillon, accompagné de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale Roselyne Bachelot-Narquin, a écarté sans surprise deux options.

  • "Une hausse généralisée des prélèvements obligatoires serait préjudiciable à notre économie et n'est pas souhaitable", a-t-il souligné.
  • "Il faut donc exclure toute augmentation générale de la CSG parce que ce serait une solution de facilité dont les conséquences pèseraient lourdement sur l'emploi et l'activité", a-t-il estimé.

Cette mise au point laisse toutefois ouvertes diverses autres possibilités comme :

  • un alignement de la CSG des retraités sur celle des actifs (actuellement de 6,6% et 7,5%, respectivement), ainsi que le recommande la commission du Conseil économique, social et environnemental (Cese).
  • la création d'une seconde journée de solidarité qui passe par un effort de l'ensemble des salariés qui se verraient demander de renoncer à une seconde journée de congé

Par ailleurs, si un consensus est "possible sur le renforcement de la prévoyance", de "nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer le caractère contraignant, complexe, voire injuste d'une formule d'assurance obligatoire", a relevé le Premier ministre. "Cette formule ne sera pas retenue, car c'est à partir de notre socle de solidarité que nous allons progresser. L'assurance restera donc complémentaire et facultative", a-t-il promis.

Pour le reste, "toutes les autres pistes qui ont été évoquées restent sur la table", a prévenu M. Fillon.

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