"Les souvenirs" de David Foenkinos

Avec « Souvenirs », David Foenkinos, nous entraîne tour à tour avec humour, fantaisie tristesse parfois, sur un ton enlevé et surtout beaucoup de tendresse dans les recoins, d’une vie, de vies, de nos vies, dans ce qui fait nos joies, nos peines, nos chagrins quels que soient nos âges.

C’est dans l’histoire qui pourrait être celle de tout un chacun que nous embarque le narrateur à partir du cimetière où il vient d’enterrer son grand-père. Il voudrait écrire mais en attendant que vienne l’inspiration, il est portier de nuit. On le découvre peu à peu au travers des évènement qui marquent sa vie, dans ses rencontres, ses liens affectifs. Un être d’une grande sensibilité

Tendresse est le maître mot de ce roman qui fait une si belle part à la valeur du lien. Lien entre les générations, liens conjugaux, lien et relation fraternelle. Tendresse bienveillante auprès de sa grand-mère dont il devient complice. Installée en maison de retraite par ses fils, celle-ci s’échappe … mais sera vite retrouvée par ce petit fils, attentionné au point de l’emmener dans l’école où elle allait petite. Tendresse avec ses parents malgré les difficultés à se comprendre. Tendresse dans son regard sur le couple. Couples décrits à la fois dans le plus beau des hasards de la rencontre mais aussi dans la soudaine décision de la séparation . Tendresse pour les rendez-vous manqués de la communication, de la relation entre personnes qui s’aiment…

Il est partout, tout le temps question de ces tout petits riens qui font le grand tout de la vie. Les situations décrites le sont avec une telle justesse que l’on rit, sourit, pleure d’une ligne à l’autre.
Et pour couper le rythme, d’autres souvenirs, comme des « instantanés » ceux de personnages de l’histoire ou de personnalités contemporaines à celle-ci.

Les souvenirs [Broché]
David Foenkinos
272 pages - EUR 18,50
Editeur : Editions Gallimard (18 août 2011)
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