Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Comprendre les fragilités

20% des engagements du plan Alzheimer 2008-2012 ont été tenus regrette France Alzheimer

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 31/10/2011

0 commentaires

La présidente de France Alzheimer, Marie-Odile Dessana, intervenait le 26 octobre 2011 à Paris à la conférence-débat "Alzheimer, un long chemin à faire en famille...” organisé par les Parentèles, groupe d'établissements dédiés à l'accueil de personnes malades.

Parmi ses revendications, Mme Dessana a regretté le énième report de la réforme de l'aide à l'autonomie qui permettrait de solvabiliser les personnes malades et leur famille pour accéder aux services à domicile (l'APA aide personnalisée d'autonomie s'élève en moyenne à 500 euros/mois, il faudrait doubler cette aide) et l'entrée en institution entraine un coût moyen 2 200 euros/mois.

Marie-Odile Dessana a aussi regretté que le plan Alzheimer 2008-2012, voulu par le président de la république ne soit réalisé qu'à 20,4%, à ce jour.
France Alzheimer regrette surtout le retard sur la mesure 1 de ce plan "le développement et la diversification de structures de répits".

Les contraintes administratives sont éloignées des réalités de terrain et freinent leur déploiement selon Mme Dessana. Ainsi pour les accueil de jour, il faut 10 places minimum pour ouvrir. Cette exigence semble excessive pour les personnes vivants dans des territoires reculés, isolés.

France Alzheimer s'étonne de l'énergie déployée par les pouvoir publics pour ouvrir "à tous prix" des UHR (Unités d'hébergement renforcé) et des PASA (pôles d'activité et de soin adaptés) dans les EHPAD (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) mesure 16 du plan.
Les EHPAD sont "normalement dédiés à ces accueils" estime France Alzheimer.
Elle préfèrerait retrouver cette énergie dans le déploiement d'offres de service alternatives : dispositifs d'accueil souples et articulés, droit à être relayé auprès du malade, activités de lien social, aides à la coordination de cas complexes...








Partager cet article