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Maltraitance : les femmes âgées sont trois fois plus maltraitées que les autres.

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 05/12/2011

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Etude ALMA et CNIDFF

Le centre national d'information sur le droit des femmes et des familles (CNIDFF) et ALMA (Allo maltraitance des personnes âgées et/ou des personnes handicapées) annoncent dans le cadre du projet européen STOP.VI.E.W (Stop Violence Against Ederly Women programme Daphne) que le risque de subir des violences et maltraitances est trois plus élevé après 65 ans qu'avant.

Les données recueillies sont issues de l'enquête nationale ENVEFF (enquête nationale sur la violence envers les femmes en France en 1999) qui s'adressait aux femmes de 18 à 59 ans et qui avaient montré que les violences (psychologiques, économiques, physiques, sexuelles) à l'encontre des femmes ont lieu de façon massive au sein de leur propre famille. ALMA a confirmé à partir de ses données que les violences envers les personnes âgées sont principalement commises par l'entourage familiale (7 fois sur 10). En institution c'est l'entourage professionnel qui est l'auteur de violences.

5% des plus de 65 ans sont victimes, très majoritairement des femmes selon ALMA.
Les violences envers les femmes âgées sont peu parlées alors que le phénomène est important, explique Anita Tostivint, conseillère technique conjugalité-santé-parentalité-violences sexistes au CNIDFF.
ALMA constate que les femmes victimes âgée de moins de 65 ans sont 24%, mais 75% lorsqu'elles ont plus de 65 ans.

Ces mécanismes de maltraitance sont connus pour les toutes les femmes, mais amplifiés
par l'image de soi en vieillissant, la vulnérabilité économique, la relation avec les proches même maltraitants que l'on souhaite sauvegarder "coûte que coûte".

L'Etat des lieux est partagé en Italie, Slovénie, Espagne, Portugal et en France.

Sensibiliser le grand public, les professionnels, les pouvoirs publics.
Dans l'attente de nouvelles études et données, l'enjeu de cette étude est de sensibiliser sur ces populations vulnérables qui va augmenter quantitativement.
L'Italie est chargée de préparer une campagne de communication.
La France va développer des programmes de formation, une approche par "genre" explique Anita Tostivint : l'impact des rôles, de la vieillesse, de la pauvreté. "Après 75 ans, 70 % des pauvres sont des femmes" rappelle la conseillère technique du CNIDFF.

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