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Selon un récent sondage Opinion Way pour l'Observatoire de l'intérêt général*, 90% des Français estiment que face au problème de "dépendance" liée à l’âge rester à domicile est une bonne solution, préférable à la maison de retraite) et souhaiteraient adapter leur logement dans le cas d’une dégradation physique mais sont partagés sur le financement de cette adaptation. Muriel Boulmier auteure du rapport "Bien vieillir à domicile : enjeux d'habitats, enjeux de territoire propose notamment le réaménagement des aides publiques et du dispositif fiscal, à dépense budgétaire constante.
Neuf Français sur dix préféreraient adapter leur domicile si leur état se dégradait en avançant en âge plutôt que d'aller en maison de retraite. Parmi ceux qui préféreraient rester chez eux, 49% pensent pouvoir financer l'adaptation de leur logement avec "des aides publiques", 45% grâce à leurs "propres ressources" et 6% via "une aide financière des proches".Parmi les 9% des personnes interrogées qui préféreraient "intégrer un établissement spécialisé" (1% ne répond pas) 69% disent qu'ils n'auraient pas les moyens de se payer un tel hébergement spécialisé, contre 29% qui pensent qu'ils pourraient et 2% qui ne répondent pas.
Adapter son logement revient a minima à 4 280 € mais le coût moyen mensuel d’une maison de retraite est de 2 200 €. C’est pourquoi Muriel Boulmier, présidente du groupe de travail « Evolutions démographiques et vieillissement » du Comité européen de coordination de l’habitat social (CECODHAS) préconise entre autres, un réaménagement des aides publiques et du dispositif fiscal, à dépense budgétaire constante : « Souvent inabordable pour une personne seule, le maintien à domicile peut se révéler une manne d’économies pour la dépense publique. Si la prise de conscience collective naissante s’accompagne d’une mutualisation des moyens publics (Santé, Logement, Cohésion sociale), à l’échelle étatique comme territoriale, l’économie réalisable pour la dépense publique apparaîtra clairement. En effet, bien que majoritairement propriétaires, les personnes âgées n’ont pas pour autant les moyens d’assumer cette dépense, ou son reste à payer, aides publiques déduites ».
Pour la dépense publique, le coût du traitement de la dépendance (non cognitive) en institution reste bien plus élevé que celui du maintien à domicile, rappelle le communiqué de l'observatoire de l'intérêt général. Et, alors que l'on s'accorde pour dire que la vieillesse n’est ni une maladie ni un handicap, et que la place des personnes âgées n’est donc pas à l’hôpital "Est-ce si difficile d’appréhender cette évolution démographique dont on connait la tendance depuis un demi-siècle ? Qui peut raisonnablement croire qu’il est impossible de permettre aux personnes vieillissantes d’envisager un avenir serein, en sécurité, chez elles, et de réserver les établissements spécialisés et hôpitaux, coûteux pour l’Etat comme pour les familles, aux derniers moments de la vie ?" L’abandon de la réforme de la dépendance n’a laissé place à aucune proposition de substitution, voire de transition. Or, plusieurs pistes attendent d’être empruntées, à titre d'exemple "un aménagement de l’article 200 quater A du Code général des impôts peut, à dépense constante, venir absorber en partie le coût du maintien à domicile, si tant est que le crédit d’impôt auquel il ouvre droit soit transférable aux descendants". De même, la généralisation dans les établissements bancaires d’un microcrédit spécifique aux personnes âgées, pour l’adaptation de leur résidence principale, peut constituer une aide précieuse permettant d’envisager un maintien durable à domicile. Enfin, le viager HLM , qui reste à créer, peut d’après Muriel Boulmier dans son rapport y concourir.
* Sondage réalisé par internet les 22 et 23 mars auprès d'un échantillon représentatif de 1.006 individus représentatifs de la population de 18 ans et plus (méthode des quotas).Porté par des experts de tous horizons l'observatoire de l'intérêt général a pour objectif principal de nourrir le débat sur les enjeux tels que le handicap, la dépendance ou la recherche.
FG
mis à jour le 23/04/2012
11/04/2012 18:04
Je suis entièrement d’accord avec les conclusions de cette étude et je pense qu’elle est tout à fait réaliste. Il est tout à fait possible de maintenir à domicile des personnes âgées et même très âgées y compris celles qui ont des pathologies type Alzheimer. Pour cela il faut à mon avis : 1/ un aidant familial (un membre de la famille ou un proche) qui accepte de s’impliquer 2/ un médecin traitant compétent formé en gériatrie et prise en charge à domicile (cela suppose un suivi médical avec projet de soins précis et réfléchi) qui accepte de travailler en équipe avec les autres professionnels de santé et l’aidant familial (ce qui suppose une remise en cause certaine pour certains d’entre eux mais certains y consentent avec courage et succès) 3/ des professionnels de santé type infirmières ou /et kinésithérapeutes qui acceptent de se déplacer à domicile et de faire un travail correct en coordination avec les autres professionnels de santé et avec l’aidant familial référent 4/ des aides (auxiliaires de vie diplômées de préférence) pour remplacer l’aidant familial qui a besoin de pouvoir se libérer pour « respirer »… Les projets de « balluchonage » semblent voir le jour en France petit à petit. Il me semble avoir entendu le responsable d’une association France Alzheimer dire que le travail fourni par les aidants familiaux représentent en heures travaillées 7 milliards d’euros. Cette économie devrait être actée et pourrait être « compensée » par une aide réelle à ceux qui acceptent de prendre la responsabilité d’une personne âgées malade chez elle. Et pour répondre à la personne qui nous relate les difficultés d’une prise en charge à domicile d’une malade souffrant d’une maladie d’Alzheimer ne serait-il pas indiqué de demander et d’obtenir de l’aide aux professionnels de santé pour maîtriser les problèmes de comportements : en institution ils y arrivent alors pourquoi pas à domicile ? Il y a de nombreuses pistes de prise en charge de ces problèmes et certaines sont vraiment efficaces même si elles sont mises en place par des aidants familiaux. Ils suffit qu’on les accompagnent et qu’on leur explique…. Pendant deux ans, j’ai pris en charge ma mère totalement dépendante et souffrant de la maladie d’Alzheimer, à domicile chez moi après l’avoir sortie d’un hôpital de gériatrie de l’est parisien où elle était parquée sur son lit toute la journée (escarres, chutes etc…) et où elle était traitée par certains comme un objet inutile. Avec des infirmières, des kinésithérapeute, un médecin, un gériatre hospitalier, une auxiliaire de vie (qui s’est formée sur le tas avec l’aide des professionnels de santé qui intervenaient à domicile) des aides et le soutien de la famille elle a vécu tranquillement pendant deux années pour malheureusement s’éteindre dans un service hospitalier où elle est rentrée aux urgences pour une « pneumopathie » et où elle a été prise en charge d’une façon inadmissible faisant totalement fi de sa pathologie. Alors le maintient à domicile oui il faut se mobiliser pour que cela devienne un choix viable pour tous ceux qui souhaitent adopter cette solution.
Comment effectuer les déplacements indispensables tels que se rendre chez le médecin 'à PARIS la plupart des médecins ne font plus de visites à domicile), chez lze spécialiste ou le dentiste, en cas de mobilité réduite? Rien ne semble prévu. Les taxis sont onéreux et rechignent à faire de petits déplacements.
11/04/2012 00:04
Vieillir chez soi c'est le rève de beaucoup de seniors, c'est indéniable. Le seul problème, c'est comment on va vieillir ? Si on a la maladie d'ALZHEIMER, par exemple, c'est impossible de rester chez soi, seule (seul). Pour un couple, c'est épuisant pour celui (ou celle) qui est en bonne santé. J'en connais quelque chose. J'ai eu ma belle-mère et maintenant j'ai ma mère qui est atteinte de cette maladie. Nerveusement, c'est impossible, même avec des aides. La nuit, il n'y a plus d'aide et avec cette maladie, on peut faire n'importe quoi. Partir en pleine nuit, en chemise de nuit (ou en pyjama) et ne plus retrouver son logement. Rester chez soi, oui, si on a toute sa raison, d'accord.
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