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Comprendre les fragilités

Moins d'1% de demandes d'euthanasie selon l'enquête sur la Fin de vie de l'INED

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 10/12/2012

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Logo inedL'institut national d'études démographiques (INED) vient de publier dans la revue scientifique BMC Palliative Care les résultats de sa très attendue étude sur "Les décisions médicales en fin de vie en France", réalisée par Sophie Pennec, Alain Monnier, Silvia Pontone et Régis Aubry.
Des résultats de circonstance alors que les recommandations de la mission confiée par François Hollande au Professeur Sicard sur la fin de vie devraient être rendues publiques le 18 décembre prochain.

L'étude révèle qu'en France, près de la moitié des décès (47,7 % en 2010) a été précédée d'une décision médicale ayant pu hâter la mort du patient. Les médecins ont eu recours à l'abstention d'un traitement qui visait à prolonger la vie (14,6 % des cas), à l'arrêt d'un tel traitement (4,2 %), et plus souvent encore à l'intensification d'un traitement de la douleur (28,1 %). Mais des médicaments ont aussi pu être donnés pour mettre délibérément fin à la vie. Si cela représente moins de 1 % des cas, il s'agit pourtant d'une pratique encore interdite par la Loi.

"Les décisions prises s'appuient dans leur grande majorité sur les dispositions de la loi Léonetti qui permet sous certaines conditions de limiter ou d'arrêter un traitement, ou d'administrer des médicaments afin de soulager les souffrances du patient, qui peuvent avoir pour effet d'avancer la survenue de la mort.

Toutefois, comme le précise l'étude, les prescriptions légales encadrant ces décisions ne sont pas encore totalement connues ou respectées. Les décisions de fin de vie ne sont pas toujours discutées avec les patients et les équipes soignantes. La rédaction par les patients de directives anticipées, proposée par la loi Léonetti pour que les soignants prenne en compte leurs souhaits, reste en pratique très rare".

Pour découvrir l'étude de l'ined sur la fin de vie en France

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