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La Fnapaef demande à François Hollande que la barrière de l'âge en matière de financement de la perte d'autonomie soit abolie

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 04/02/2013

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La pénurie de moyens bloque tout le système écrit l’association

Logo fnapaefLa Fédération nationale des associations de personnes âgées et de leurs familles (FNAPAEF) a, le 28 janvier, rendu publique une lettre ouverte à François Hollande pour réclamer l’instauration d’une réforme authentique dans le domaine des personnes âgées.

La Fnapaef, association de personnes âgées, à, le 28 janvier, rendu publique, une lettre ouverte au président de la République qui demande que « le futur chantier mis en place par Madame Delaunay soit celui de "l’accompagnement de la perte d’autonomie et du handicap quel que soit l’âge ».

La Fnapaef affirme avoir noté « l'annonce de Madame Michèle Delaunay de faire baisser le coût restant à la charge du résident et de sa famille en établissement » mais rappelle que « c'est aujourd'hui la cinquième Ministre qui nous fait cette promesse ». « Comment faire baisser le coût insupportable du prix de journée auquel s'ajoute le ticket modérateur sur « la dépendance » demande la Fnapaef « alors même que les établissements n'ont pas les enveloppes financières suffisantes pour accompagner dignement les citoyens handicapés physiques et psychiques…(…) et que le coût de l'hébergement sert de plus en plus de variable d'ajustement pour équilibrer les comptes des établissements ».

Pour la Fnapaef, « le vrai problème n'est pas le vieillissement (…) mais l'accompagnement d'une maladie physique ou neurodégénérative invalidante qui peut survenir à tout âge ».
La FNAPAEF affirme être « bien consciente de l’état des finances publiques et de la nécessité de maîtriser la dette de la France ; elle comprend que l’effort d’accompagnement de la perte d’autonomie doit être étalé sur l’ensemble du quinquennat » mais elle tient également à exprimer « son inquiétude » notamment sur le « maintien de la barrière de l’âge (selon que le handicap survient avant ou après 60 ans) et donc de la discrimination par l’âge face au handicap ».

Reprenant les propos tenus par François Hollande lors du congrès de l’Uniopss, la Fnapaef écrit : « Vous dites ; « partage entre la solidarité nécessaire parce que nous sommes un pays de cohésion sociale, et la responsabilité individuelle, personnelle indispensable ». Cela signifie-t-il que pour tout handicap après 60 ans, il faut envisager un complément de financement de la perte d’autonomie par un recours aux assurances privées ?
- Et poursuivez « En moyenne, le prix d’une journée dans un établissement de bonne qualité varie entre 50 et 60 euros, parfois davantage. » ce qui signifie qu'avec le ticket modérateur nous arrivons à un montant minimum de 2000 euros par mois supportés par le résident et sa famille. Or aucun EHPAD* aujourd’hui n’est en capacité d’appliquer les recommandations de bientraitance de l’ANESM* ou de la Haute Autorité de Santé avec les financements octroyés. Actuellement le résident supporte 60% du budget global de son établissement alors qu’en hôpital le forfait journalier est de 18 euros. Par ailleurs les EHPAD sont devenus progressivement des USLD (Unités de Soins de Longue Durée, anciens longs séjours) sans en avoir les moyens humains et financiers ».

La Fnapaef poursuit sa lettre ouverte en critiquant le manque de moyen des « associations d’aide à domicile » et « l’obligation alimentaire qui conduit les familles à se démunir de toutes leurs économies pour assurer l’accompagnement d’un proche ».

La lettre ouverte se conclut sur la necessité de mobiliser les moyens qui permettent de mettre fin à la barrière de l’âge.
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