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Générations mouvement réagit à la possibilité d'aligner la CSG des retraités sur celle des actifs

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 05/08/2013

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Logo génération mouvement - ainés rurauxGérard Vilain, président de Générations Mouvement, anciennement connu sous le nom d'Aînés ruraux, a vivement réagi à l'éventualité d'aligner la CSG des retraités sur celle des actifs. Dans une tribune qu'Agevillage livre aujourd'hui, il explique pourquoi :

"Depuis de nombreuses semaines, le gouvernement travaille sur une réforme importante des retraites. Des concertations avec les syndicats et avec le MEDEF, mais sans l’implication des associations de retraités, laissent entrevoir des premières pistes de réforme.

Une des pistes les plus probables est l’alignement du taux de la CSG des retraités sur celui des actifs. Différentes sources syndicales relayées par les médias laissent à croire que cette option serait déjà actée.
Au-delà de la problématique d’une charge supplémentaire portée, une fois encore par les retraités, ce qui pose réellement problème dans cette piste de réforme est le discours qui l’accompagne.

Personne ne semble se poser la question du pourquoi et de l’origine de l’écart de 0,9% entre la CSG des actifs et celle des retraités.
Certes, il faut remonter au début des années 90 où la difficulté de revaloriser les retraites a conduit à une désindexation des pensions de 0,9%. Aussi en 1991, le ministre des Finances de l’époque, M. Pierre Bérégovoy, décide, dans le seul objectif de maintenir le pouvoir d'achat des retraités, de créer une CSG spécifique.

Ce taux de CSG réduit n’est donc en aucun cas un privilège particulier comme semblent le relayer de nombreux médias et politiques : il s’agit avant tout d’une mesure de justice et de compensation pour maintenir le pouvoir d'achat des retraités.
Parler ainsi régulièrement d’unifier la CSG, en omettant systématiquement d’en expliquer l’origine, véhicule encore plus cette image de retraite «dorée», de retraités nantis et épargnés par la crise avec un niveau de vie supérieur aux actifs. C’est oublier un peu facilement les difficultés financières croissantes rencontrées par de nombreux retraités.
Après la contribution arbitraire de 0,3% (CASA), la désindexation des pensions pour les seuls salariés du privé, la suppression de la 1/2 part fiscale pour les personnes restées seules, la taxation de l’épargne, l’augmentation de certaines charges de la vie quotidienne (santé, électricité)... Il serait utile et urgent de bâtir une vraie concertation sur l'évolution des charges et de la fiscalité des personnes âgées".
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